La viande de poulet pourrait être une autre source de la bactérie E. coli, dont la contamination entraîne des infections chez les consommateurs, conclut une nouvelle étude.

L'étude a examiné les souches de la bactérie dans la volaille et les a comparées à celles qui ont entraîné une infection des voies urinaires chez des Québécoises.

L'auteure principale de l'étude, Amee Manges, chercheuse à l'Université McGill, souligne que la bactérie E. coli serait éradiquée si la viande était manipulée et cuite avec soin, ce qui n'est pas toujours le cas.

Elle a aussi mentionné que des comparaisons entre les souches provenant d'animaux destinés à la consommation et celles d'humains suggéraient que la volaille - et à un degré moindre, la viande de porc -, fait office de réservoir pour cette bactérie. La E. coli peut provoquer une infection du sang ou des voies urinaires, ou encore une diarrhée.

Certaines souches de la bactérie se sont révélées résistantes aux antibiotiques, une tendance inquiétante, a souligné Mme Manges.

Selon elle, ces conclusions ne font qu'accroître les craintes que la présence d'antibiotiques dans les viandes animales achetées par les consommateurs contribue à la résistance aux médicaments traitant les infections.

L'étude est publiée dans l'édition du mois de mars de la revue Emerging Infectious Diseases

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