Les troubles de la mémoire sont notamment liés à des réductions du volume de l'hippocampe, dans le cerveau. Ces rétrécissements contribuent entre autres au développement de la maladie d'Alzheimer.

Une collaboration internationale de chercheurs a permis de mettre à jour des mutations génétiques associées à cette réduction et «ces découvertes sont un pas vers une meilleure compréhension de cette maladie et du vieillissement du cerveau», précise l'Institut national de la santé et de la recherche médicale en France.

Pour obtenir ces résultats, qui sont publiés ce jour dans la revue Nature Genetics, les chercheurs ont épluché «les études épidémiologiques analysant les génomes et les IRM cérébrales de 9232 participants âgés de 56 à 84 ans», en Europe et en Amérique du nord.

Il est apparu que des mutations génétiques sont impliquées dans la réduction du volume de l'hippocampe. Toutefois, l'étude précise que les facteurs déclencheurs de ces mutations ne sont pas «encore identifiés».

«Cette étude marque un tournant majeur car elle confirme que des facteurs génétiques sont associés à une structure cérébrale, l'hippocampe, impliquée dans les démences et d'une façon beaucoup plus générale dans le vieillissement cérébral», explique Christophe Tzourio qui a piloté cette étude.