Les hommes et femmes dépressifs mangent plus de chocolat et la quantité augmente selon la sévérité de leur dépression, selon une étude de l'Université de Californie publiée lundi.

«Notre étude confirme le vieux soupçon selon lequel les personnes consomment du chocolat quand elles sont déprimées», observe le Dr Beatrice Golomb, professeur adjoint à la faculté de médecine de l'Université de Californie à San Diego (Ouest), un des co-auteurs de ces travaux parus dans les Archives of Internal Medicine datées du 26 avril.

«Dans la mesure où il s'agit d'une étude portant sur une période de temps donnée, il n'est pas possible de savoir si le fait de consommer du chocolat a accru ou décru les symptômes dépressifs», ajoute-t-elle dans un communiqué.

Ces chercheurs ont examiné la relation entre la consommation de chocolat et l'humeur d'environ un millier d'adultes qui ne prenaient pas d'anti-dépresseurs et ne souffraient d'aucune maladie cardiovasculaire ou de diabète.

Les participants ont été interrogés sur le nombre de portions de chocolat qu'ils ont consommé en une semaine. Leur degré de dépression a été classé selon une échelle établie par le «Center for Epidemiologic Studies Depression Scale» et ce en fonction de leurs réponses.

Les auteurs de l'étude ont découvert que les hommes et femmes ayant le score le plus élevé -les plus dépressifs- consommaient près de 12 portions (une portion équivalent à environ 28 grammes) par mois comparativement à cinq portions mensuellement sur la même période chez les sujets sans aucun symptôme dépressif.

Les sujets moyennement dépressifs avaient consommé huit portions par mois.

L'étude ne faisait pas de distinction entre le chocolat noir et au lait.