Trois repas et un en-cas entièrement constitués de produits alimentaires bio contiennent 223 fois moins de pesticides que s'ils avaient intégrés des articles «ordinaires», souligne une étude de Générations futures, publiée en exclusivité par le quotidien français Le Parisien/Aujourd'hui en France ce mardi 20 décembre.

Par exemple, aucune trace de résidu chimique ou de pesticide n'a été détecté dans les fruits et légumes, alors que les tests ont révélé la présence de 37 d'entre eux pour les fruits et légumes du repas conventionnel.

À noter qu'une seule molécule suspecte a été détectée dans le pain bio, indique l'étude de Générations futures. «Vérification faite, la trace de piperonyl butoxide qui traîne dans le pain vient de ce que la molécule se retrouve dans un produit autorisé en bio pour nettoyer des silos à céréales», explique le quotidien.

Cette étude fait suite à une précédente enquête menée il y an an, qui avait créé la polémique dans le monde de l'alimentation. L'association avait décortiqué les assiettes d'une journée type d'un enfant de dix ans. 128 résidus chimiques, dont 47 substances suspectées d'être cancérigènes et 36 pesticides différents, avaient été identifiés. Des traces de mercure et d'arsenic avaient aussi été détectées dans du thon en boîte.