Les risques de divorce se trouvent considérablement diminués dans les couples où le mari participe activement aux tâches ménagères, selon les conclusions d'une étude réalisée auprès de 3500 couples britanniques par la London School of Economics (LSE).

L'enquête, publiée mardi et intitulée «Travail masculin non-rémunéré et divorce», précise que l'implication de l'homme dans le ménage, les courses et le soin des enfants contribue dans tous les cas de figures à la solidité du couple, indépendamment du statut de l'épouse : qu'elle soit femme au foyer ou qu'elle exerce un métier. «La combinaison optimale présentant les plus faibles risques (de divorce) est celle où la mère ne travaille pas et où le père s'adonne à un maximum de travaux ménagers et de prise en charge des enfants», à en croire l'étude.

Ces conclusions font voler en éclats la théorie solidement ancrée depuis les années 1960 selon laquelle la meilleure garantie de stabilité du mariage résulte de situations où l'homme travaille et la mère s'occupe du foyer.