Montréal a été désignée par Lonely Planet comme l'un des 10 endroits les plus enjoués au monde.

La métropole québécoise s'est classée en deuxième place, juste derrière Vanuatu, sur une liste produite par cet éditeur de guides de voyages.

Bien que l'hiver soit beaucoup plus froid à Montréal que dans cette île tropicale du Pacifique Sud, la métropole semble être parvenue à faire oublier cet inconvénient grâce à quelques autres attraits.

«Propre, accueillante et autrement multiculturelle, Montréal est suffisamment enjouée à longueur d'année», peut-on lire dans la liste.

Et Lonely Planet ajoute que Montréal est d'autant plus joyeuse durant la période estivale, soit lorsqu'elle est l'hôtesse de l'un des plus grands festivals d'humour au monde.

«Et lorsque juillet arrive, c'est franchement hilarant. Juste pour rire prend la ville d'assaut durant l'été, les spectacles, la crème de l'humour francophone et anglophone, faisant salle comble.»

Le rédacteur pour Lonely Planet, Robert Reid, a précisé que la liste avait été établie avec le concours d'un comité formé de rédacteurs et d'auteurs de l'entreprise.

«Le mot «joyeux» est relatif, et la vérité est que le bonheur peut être trouvé peu importe où l'on va, a affirmé M. Reid, joint à New York pour une entrevue téléphonique. On doit choisir certains endroits avec des attraits qui les font sortir du lot.»

Happy, une ville du Texas qui figure aussi dans la liste de Lonely Planet, par exemple, a été retenue, parce que son nom est irrésistible, a expliqué en riant M. Reid.

«Ce qui fonctionne pour un endroit comme Montréal, c'est que beaucoup de voyageurs la voient comme une ville qui s'aime. La nourriture est fantastique, et on y fait la fête sans arrêt. Je vis à New York, et croyez-moi, cette région des (États-Unis) sait où faire la fête: au nord de la frontière, à Montréal.»

La métropole québécoise est le seul endroit du Canada à figurer sur cette liste, où se trouvent également des villes de Chine, de Colombie et d'Afrique.

La liste a été publiée en mai, mais elle a été évoquée mardi par le populaire site Web de Huffington Post, où elle a rapidement suscité des discussions et des débats.

Un internaute a lancé un débat après avoir écrit : «Montréal? Pouah! Cette ville est aux prises avec une guerre civile linguistique».

Un autre a rétorqué: «Pas de problème, à condition de tenter, un tant soit peu, de parler le français. Ça, tombe bien. Vive (la) joie de vivre!».

Un autre visiteur a plutôt préféré se faire philosophe.

«Le bonheur est partout où l'on se trouve, avec une bonne santé, en bonne compagnie et un gros portefeuille dans sa poche.»