Il suffit d’avoir un prétexte pour partir à la découverte d’un coin de la ville qu’on ne connaît pas ou pour poser un regard neuf sur un quartier qu’on croit bien connaître. La Presse propose trois balades en ville à faire à pied ou à vélo et – pourquoi pas ? – avant ou après un pique-nique en famille ou entre amis. Premier arrêt : la Petite Italie

C’est quoi ?

Un prétexte pour se balader dans les environs de la Petite Italie et du marché Jean-Talon en posant un œil sur les sculptures ou œuvres murales du quartier, entre le parc Jarry et la maison de la culture Claude-Léveillée.

À quoi s’attendre ?

À découvrir un quartier qui se transforme de belle façon, avec ses petits bars, ses cafés et ses boutiques uniques et à vouloir grignoter en chemin ! En passant dans la rue De Castelneau à proximité de l’église Sainte-Cécile, on croise en effet un marchand de glaces, un chocolatier, des boulangeries… Et le trajet passe quand même en plein dans le marché Jean-Talon, où on peut manger des calmars frits, des tacos, boire un smoothie, acheter pain, fruits, fromages, charcuteries et on en passe. Ici, l’environnement compte autant que les œuvres, peu nombreuses.

  • On peut commencer la balade à la maison de la culture Claude-Léveillée (911, rue Jean-Talon Est), où se trouve une sculpture Temps d’heures de Claude Lamarche.

    PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE

    On peut commencer la balade à la maison de la culture Claude-Léveillée (911, rue Jean-Talon Est), où se trouve une sculpture Temps d’heures de Claude Lamarche.

  • Sur un immeuble de la rue Lajeunesse, derrière l’église Saint-Georges, se trouve l’œuvre murale La 6e sphère de la culture de Dominique Desbiens. Inspirée notamment des peintres symbolistes, elle évoque la nature et la fertilité (la femme au centre) et des personnages illustrant les différents continents.

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    Sur un immeuble de la rue Lajeunesse, derrière l’église Saint-Georges, se trouve l’œuvre murale La 6e sphère de la culture de Dominique Desbiens. Inspirée notamment des peintres symbolistes, elle évoque la nature et la fertilité (la femme au centre) et des personnages illustrant les différents continents.

  • La rue De Castelneau aux abords de l’église Sainte-Cécile. On peut en profiter pour s’acheter une collation et flâner dans les boutiques sympathiques qui la bordent. Gardez l’œil ouvert : dans une ruelle, entre Henri-Julien et Drolet, on trouve une œuvre murale du collectif En masse, malheureusement assez abîmée par des graffitis.

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    La rue De Castelneau aux abords de l’église Sainte-Cécile. On peut en profiter pour s’acheter une collation et flâner dans les boutiques sympathiques qui la bordent. Gardez l’œil ouvert : dans une ruelle, entre Henri-Julien et Drolet, on trouve une œuvre murale du collectif En masse, malheureusement assez abîmée par des graffitis.

  • Le marché Jean-Talon est une épicerie pour les gens du quartier, mais aussi une destination prisée par les touristes et les promeneurs du dimanche. On ne peut pas y passer sans fureter dans les étals des producteurs ou les boutiques de produits alimentaires fins ou artisanaux. C’est le temps de faire le plein pour un pique-nique.

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    Le marché Jean-Talon est une épicerie pour les gens du quartier, mais aussi une destination prisée par les touristes et les promeneurs du dimanche. On ne peut pas y passer sans fureter dans les étals des producteurs ou les boutiques de produits alimentaires fins ou artisanaux. C’est le temps de faire le plein pour un pique-nique.

  • L’œuvre Horizons lointains, installée au parc Jarry à proximité du stade de tennis, fait clairement référence à ce sport. On imagine sans mal un athlète au moment du service.

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    L’œuvre Horizons lointains, installée au parc Jarry à proximité du stade de tennis, fait clairement référence à ce sport. On imagine sans mal un athlète au moment du service.

  • Horizons lointains, de Stephen Schofield, est une œuvre en trois parties. En voici la deuxième : un enfant à l’affût, comme ces jeunes qui ramassent les balles lors d’un tournoi de tennis. Pour voir la troisième sculpture qui complète l’œuvre, il faudra aller au parc Jarry !

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    Horizons lointains, de Stephen Schofield, est une œuvre en trois parties. En voici la deuxième : un enfant à l’affût, comme ces jeunes qui ramassent les balles lors d’un tournoi de tennis. Pour voir la troisième sculpture qui complète l’œuvre, il faudra aller au parc Jarry !

  • Une fois au parc Jarry, on peut s’installer sous les saules, près de l’étang, profiter des piscines et des aires de jeux. C’est le temps de jouer, de relaxer et de pique-niquer.

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    Une fois au parc Jarry, on peut s’installer sous les saules, près de l’étang, profiter des piscines et des aires de jeux. C’est le temps de jouer, de relaxer et de pique-niquer.

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Petits conseils

Plutôt que de commencer au parc Jarry, partez plutôt de la maison de la culture Claude-Léveillée (911, rue Jean-Talon Est). En choisissant le parc comme point d’arrivée, on évite de faire un long détour et on pourra s’y asseoir pour grignoter et boire ce qu’on aura ramassé au marché Jean-Talon ou dans la Petite Italie – l’épicerie Milano est presque sur le parcours… Près des rues Lajeunesse et Jean-Talon, prenez le temps de vous attarder à l’église orthodoxe Saint-Georges (de style byzantin) et à la Casa d’Italia (art déco).

Comment s’y rendre ?

De la station de métro Jean-Talon, on suit la direction « rue Saint-Hubert » et on marche jusqu’au 911, rue Jean-Talon Est.

Durée 

Environ 40 minutes, sans faire de pause.

Voyez le plan du circuit