Si l'on associe souvent Marcel Pagnol à Marseille, c'est en fait à Aubagne que le cinéaste et écrivain est né. Petite ville provençale entourée des collines que Pagnol chérissait tant, Aubagne salue aujourd'hui la mémoire de son enfant grâce à des musées et de nombreuses randonnées pédestres.

Première étape dans le centre-ville d'Aubagne: sa maison natale. Située près de la place du marché, la demeure devenue musée en 2003 permet de nous familiariser avec la vie de Marcel Pagnol.

C'est naturellement par l'enfance de l'auteur que la visite débute, avec une reconstitution de l'appartement dans lequel il a passé les premières années de sa vie.

Quelques pas suffisent ensuite pour nous transporter dans l'univers professionnel du cinéaste. Des bornes interactives et des extraits de films nous donnent l'occasion de nous remémorer ses oeuvres les plus marquantes telles Marius et Jean de Florette.

À quelques pas du musée, «Le petit monde de Marcel Pagnol» associe l'oeuvre de l'Académicien français à un autre symbole aubagnais: les santons. Les célèbres petits personnages en argile représentant des scènes de la nativité ressuscitent ici les personnages les plus connus de Marcel Pagnol. Au total, 200 figurines prennent place dans cette grande reconstitution du pays aubagnais.

Mais une visite d'Aubagne ne serait pas complète sans un détour par le massif du Garlaban et ses collines qui ont tant influencé l'enfance du petit Marcel puis l'oeuvre du cinéaste Pagnol.

La ville d'Aubagne organise de nombreuses randonnées pédestres toute l'année à travers la garrigue provençale. Devant nos yeux défilent la maison de campagne de son enfance, le fameux château de sa mère, mais aussi la tombe où il repose.

Parmi les nombreuses escapades proposées, la randonnée théâtrale est un incontournable.

À l'ombre d'un pin ou près d'un ancien lieu de tournage, les acteurs de la troupe Scènes d'Esprit interprètent, toute la journée, différentes scènes d'une oeuvre cinématographique de Marcel Pagnol.

Pour la saison 2009, c'est la reconstitution du film Manon des sources qui fait vibrer la colline du parler provençal que l'auteur aubagnais a tant popularisé.