Chez les Autochtones, l’année est divisée en six saisons, chacune correspondant à une activité principale adaptée au temps de l’année et au territoire.

Nous voici rendus à l’hiver… La saison autochtone qui clôt cette série amorcée il y a près d’un an. C’est le temps de la grande chasse, période pendant laquelle la majorité des membres des Premières Nations vont en territoire, et où la fourrure des animaux est à son plus beau. Malgré ces temps de grands froids, c’est le moment idéal pour se faire des provisions.

PHOTO YVES TREMBLAY, LES YEUX DU CIEL, COLLABORATION SPÉCIALE

Le cercle fait partie intégrante des traditions des communautés autochtones. L’une de ses plus belles représentations, reconnue par l’UNESCO pour ses critères de développement durable, sont les rues d’Ouje-Bougoumou. Disposées de façon circulaire, elles rendent ce village de la rive du lac Opémisca unique au monde !

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Janvier se traduit par le nom Tshishe, qui veut dire « grand » en innu. Ce nom nous dit que c’est le mois des extrêmes, où la température est très froide. Les glaces se forment tout le long du fleuve, comme ici près de Pessamit.

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Situé à Wendake, un lieu où la tradition côtoie la modernité, l’Hôtel-Musée des Premières Nations, inspiré par la culture des Hurons-Wendats, se dévoile davantage sous un couvert de neige. Il a récemment été agrandi, en ajoutant notamment une nouvelle verrière au restaurant La Traite ; toutes ses chambres donnent du même côté et font face à la rivière Akiawenrahk (Saint-Charles).

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Toutes les traces de cette image semblent converger vers le site traditionnel Innu Kanapeut, là où la culture innue reprend vie. Situé au nord de Pessamit, c’est un lieu de transmission de l’innu-aitun, une culture qui englobe le mode de vie, la langue, le lien au territoire, la spiritualité et ses valeurs, et ce, en toute saison.

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Entourée d’une forteresse, la maison longue nationale Ekionkiestha’propose aux visiteurs, tout au long de l’année, un voyage au cœur du mode de vie des Wendats à l’époque précontact. Pendant cette expérience, les visiteurs ont l’occasion de rencontrer divers conteurs, fiers gardiens de la sagesse ancestrale de leur peuple.

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Lorsque Nutshimit (« l’intérieur des terres », en innu) rejoint la mer, la nature nous offre certaines de ses plus belles beautés uniquement visibles du haut des airs, comme ce cœur naturel le long du Nashipetimit (rivage, en innu).

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Situées à 12 km de Saint-Siméon, les Palissades de Charlevoix, paroi de granit de 4 kilomètres de largeur sur 400 mètres de hauteur, sont un joyau naturel en montagne unique en Amérique. Il est possible d’y parcourir un pont suspendu d’une hauteur de 60 mètres.

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La hauteur du cône du pain de sucre qui se forme au pied de la chute Montmorency varie considérablement d’une année à l’autre, selon la rudesse de l’hiver. Le bas de la chute est accessible par un sentier en période hivernale. On y aperçoit des grimpeurs, car le sentier longe la paroi où se pratique l’escalade de glace.

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Uashassihtsh, qui signifie « petite baie », jouit d’un emplacement exceptionnel en bordure du Pekuakami (lac Saint-Jean). Ce majestueux endroit de transmission culturelle Innu Uashassihtsh, au cœur de Mashteuiatsh, offre une fenêtre sur le mode de vie traditionnel des Pekuakamiulnuatsh (Innus du Lac-Saint-Jean).

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Qui aurait cru qu’une cour à bois pourrait offrir une vue artistique ? C’est le cas ici près de Chibougamau.

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Avec ces falaises très escarpées, l’acropole des Draveurs, dans le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie, dans Charlevoix, nous offre des vues d’une grande richesse, en plus d’être un sentier difficile, avec un dénivelé de 800 mètres, soit plus de quatre fois la hauteur de Place Ville Marie.

Rectificatif
Nous avons modifié le texte accompagnant cette photo après publication, la description initiale évoquait une coupe excessive, ce qui n’est pas le cas. Nos excuses.