Aussi exigeant que captivant, le métier d’éleveur de porcs est une vocation. Passionnés par leur domaine, les éleveurs porcins s’engagent tous les jours à améliorer leurs pratiques dans un milieu en constante évolution. Rencontre avec David Duval et Jessika Huot, des éleveurs de chez nous qui ont l’avenir du métier tatoué sur le cœur.

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David Duval : capitaine d’un grand navire

David Duval évolue dans le milieu de l’élevage porcin depuis plus de 35 ans. En tant que président des Éleveurs de porcs du Québec, il observe avec un intérêt le virage environnemental qui s’opère dans la profession depuis une quinzaine d’années. Ce passionné remarque avec une grande fierté que les pratiques du Québec s’améliorent constamment et se distinguent à l’international.

« Au Québec, notre bilan de contamination des eaux est 45 % inférieur au bilan moyen des cinq pays exportateurs de porcs et de 25 % pour les émissions de gaz à effet de serre, affirme le président. »

David Duval, éleveur de porcs et président des Éleveurs de porcs du Québec

Chaque petit geste compte

En effet, les valeurs environnementales sont primordiales pour les éleveurs de la province.

On ne veut pas des objectifs bonbon faciles à atteindre; ça prend des ambitions. Le consommateur québécois est plus conscient de l’impact environnemental, donc il faut lui montrer qu’on l’entend.

David Duval, éleveur de porcs et président des Éleveurs de porcs du Québec

La qualité du produit passe notamment par le bien-être animal. Par exemple, la possibilité pour les animaux de bouger et de ne pas être dans un environnement stressant produira une viande plus tendre. C’est pourquoi le logo Le porc du Québec que l’on trouve en épicerie est à la fois une marque de confiance et un gage de qualité. Il indique que 100 % des porcs sont élevés et transformés dans les régions du Québec, selon les normes d’ici.

Une relève inspirante

Alors qu’on entend beaucoup parler des défis de la relève en agriculture, David Duval se fait optimiste. « C’est une relève instruite, tournée vers l’avenir, souligne-t-il. Elle nous fait remettre en question certaines pratiques et ça nous amène à être plus proactifs par rapport au futur. » Le nerf de la guerre est toutefois de revaloriser la profession, de prendre conscience collectivement de sa grande importance, autant pour l’économie locale que l’environnement.

Découvrez la recette coup de cœur de David Duval

Jessika Huot : le futur de l’élevage porcin

Avant de devenir une figure de la relève des éleveurs de porcs du Québec, Jessika Huot était gérante de service dans une banque. C’est durant un congé de maternité qu’elle a eu la piqûre pour l’élevage alors qu’elle a décidé d’aider son beau-frère à faire le train plusieurs jours par semaine. Quelque temps plus tard, elle a décidé de se lancer avec son conjoint dans la location et l’acquisition de fermes porcines. Depuis, Jessika se dévoue corps et âme à la profession.

Jessika Huot, éleveuse de porcs de la relève

Une entreprise en croissance

Selon Jessika, le plus grand défi de la production porcine est de continuer d’exister. Une ferme, c’est une entreprise; il faut la démarrer, la gérer et faire de la gestion de croissance. En 2022, ses installations sont passées de 2 500 à 6 300 porcs. L’objectif du couple est d’en avoir 8 000.

Ce sont des montagnes russes, dit-elle avec un enthousiasme contagieux. Il y a des jours où l’on prendrait le double et d’autres jours où l’on se demande pourquoi on a fait ça. L’hiver, c’est plus calme, mais l’été, c’est un gros défi. On s’organise !

Jessika Huot, éleveuse de porcs de la relève

L’innovation : au centre de tout

Aujourd’hui, Jessika se dit fière de la réputation qu’elle a bâtie dans ce milieu qui lui tient tant à cœur. Elle a même récemment été nommée agricultrice de l’année de l’est de la Montérégie. En plus de la gestion de sa ferme, Jessika s’est mise à offrir un service de dépannage aux autres producteurs de la région. Grâce à cette initiative, elle fait d’une pierre deux coups : d’une part, elle aide les producteurs de sa région à pouvoir parfois prendre quelques jours de vacances; d’autre part, elle perçoit un salaire supplémentaire. L’idée est si bien reçue dans le domaine que d’autres familles agricoles aimeraient pouvoir élargir l’offre de service pour pouvoir aider davantage les agriculteurs.

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