Le Canada peut être fier d’être l’hôte de la cinquième plus grande filière en aérospatiale du monde. Cette industrie représente 85 600 emplois directs locaux et génère des revenus d’environ 29 milliards de dollars par année. Grâce à leurs investissements dans une industrie reconnue et en constante évolution, les entreprises qui viennent s’établir ici contribuent à renforcer l’emploi, l’économie et l’innovation au pays.

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Le Canada est aujourd’hui reconnu comme un pôle d’innovation en aviation et en aérospatiale. Les provinces qui possèdent un riche héritage dans le domaine, comme le Québec et l’Ontario, ont vu naître au fil des décennies une main-d’œuvre hautement qualifiée et une chaîne d’approvisionnement assurant la compétitivité de l’industrie. Plusieurs grands joueurs mondiaux tels que l’entreprise européenne Airbus et l’entreprise japonaise MHI Aerospace font partie de ceux qui ont cru en l’avenir de l’aérospatiale canadienne et ont contribué à la bâtir. Aujourd’hui, alors que le secteur est en transformation et cherche des solutions de rechange comme le carburant sans émissions de carbone pour alimenter ses aéronefs, ces acteurs prouvent encore une fois qu’ils jouent un rôle de premier plan pour l’industrie ; cette fois-ci pour assurer un avenir plus vert, au bénéfice de tous les Canadiens.

Un puissant réseau d’innovateurs

Il suffit de retourner en arrière et de jeter un regard vers les communautés qui ont vu grandir de près les entreprises aérospatiales pour mesurer toute la fierté que fait naître ce secteur. On doit au génie aéronautique canadien des innovations qui ont voyagé bien au-delà des frontières, dont l’Avro CF-105 Arrow et son turboréacteur Iroquois. « Ces deux grandes innovations ont vu le jour juste au coin de la rue, ici, à Malton », explique Janet Wardle, présidente et directrice générale de MHI Canada Aerospace, membre du groupe global Mitsubishi Heavy Industries.

Depuis qu’elle s’est établie au pays en 2006, MHI Canada Aerospace a su créer un écosystème collaboratif entre ses fournisseurs, le milieu universitaire et les acteurs gouvernementaux. Ces parties prenantes forment un puissant réseau d’innovateurs qui accroît la compétitivité et la résilience de la filière canadienne. Pareille synergie permet aussi de propulser l’industrie plus loin, une technologie transformative à la fois.

Grâce à cette collaboration, nous disposons d’un excellent système pour faire progresser nos talents et améliorer notre industrie par le biais du financement de la recherche et du développement.

Janet Wardle, présidente et directrice générale, MHI Canada Aerospace

À titre d’exemple, quelque 10 000 pièces et assemblages autrefois réalisés au Japon le sont désormais en Amérique du Nord, et plus de la moitié des fournisseurs responsables sont situés au Canada. Environ 40 % de ces derniers se trouvent en Ontario, à proximité du siège social de MHI Canada Aerospace, à Mississauga. Une telle proximité est bénéfique pour l’entreprise. « Particulièrement durant la pandémie, le fait que nos fournisseurs soient tout près de nos bureaux nous a permis de garder le cap », affirme la présidente et directrice générale de MHICA.

Renforcer l’emploi et l’économie

Présent au pays depuis les années 1980, le géant Airbus est le quatrième employeur en aérospatiale au Canada. L’entreprise compte 4000 employés en sol canadien. En plus de soutenir plusieurs milliers d’emplois au pays, Airbus fait affaire avec plus de 700 partenaires locaux, générant des retombées de près de 2 milliards de dollars par année. Chez Airbus, notamment à Mirabel où une forte accélération de cadence de production de l’avion A220 est en cours, les effectifs doivent passer de 2500 à plus de 3000 employés au cours des prochaines années. Dans les usines et les hangars de MHI Canada Aerospace, ce sont quelque 600 personnes qui s’activent ; il est prévu qu’une centaine d’autres soient embauchées prochainement.

Au Québec, là où se trouve le cœur du programme d’avion commercial monocouloir A220, je remarque chez ces gens qui ont conçu cet avion notamment une forte culture novatrice, pionnière, et qui ont la fibre entrepreneuriale. Ce qui fait la force de l’A220, c’est ce mélange à la fois agile et visionnaire que nous trouvons ici ainsi que dans le réseau mondial d’Airbus.

Benoît Schultz, président et directeur général, Airbus Canada

Innovations en développement durable

Forte de sa tradition d’innovation, l’industrie aérospatiale canadienne met au point des avancées technologiques et des produits axés sur le développement durable. Conçu et assemblé ici même à Mirabel, l’A220 d’Airbus est l’avion le plus écoresponsable du monde dans la catégorie des monocouloirs de petite taille, avec une réduction des émissions de dioxyde de carbone (CO2) d’au moins 25 % comparativement à des avions similaires de générations précédentes.

En 25 ans, Airbus a su réduire les émissions de CO2 de ses avions de l’ordre de 80 %. Le progrès technologique comptera de surcroît pour 35 à 40 % des réductions d’émissions des gaz à effet de serre de l’aviation civile mondiale d’ici 2050. L’entreprise s’est également engagée à mettre en service un avion zéro émission d’ici 2035. Des initiatives comme celles-ci de la part des leaders de l’industrie répondent aux grands défis environnementaux d’aujourd’hui et de demain.

Les technologies sont disponibles, mais nous ne pouvons pas y arriver seuls. Par exemple, aujourd’hui nos avions sont certifiés pour voler avec un mélange composé jusqu’à 50 % de carburant durable, toutefois, ce carburant demeure peu disponible dans la réalité. Le défi est de nous assurer que tout l’écosystème est tourné vers ce même objectif commun de décarbonation de l’industrie. Nous pouvons fabriquer les avions les plus performants écologiquement qui soient, mais les infrastructures ou les fournisseurs doivent également être prêts à temps.

Benoît Schultz, président et directeur général, Airbus Canada

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