Manger québécois sans compromettre votre budget, c’est possible ! Les aliments faits au Québec sont souvent perçus comme étant plus chers, la plupart du temps parce qu’ils sont encore associés aux produits fins ou frais. Alors que le coût du panier d’épicerie préoccupe les ménages québécois, une étude menée par des chercheurs de l’Université Dalhousie pour le compte d’Aliments du Québec révèle que les aliments locaux sont concurrentiels sur le marché. Zoom sur les résultats.

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Les produits d’ici : moins chers qu’on pense

En réponse à l’inflation qui atteint des sommets, les Québécois pourraient être tentés de préférer les produits d’ailleurs à ceux qui sont faits ici. Pourtant, la vaste étude comparative menée par le DSylvain Charlebois et son équipe du Laboratoire des sciences analytiques en agroalimentaire de l’Université Dalhousie montre que, dans 70 % des catégories étudiées, les produits alimentaires locaux affichaient un prix inférieur ou comparable à leurs vis-à-vis étrangers. Une bonne nouvelle pour les consommateurs québécois qui tiennent à manger et cuisiner local !

Quelques exemples…

Produits qui sont généralement moins chers que ceux venant d’ailleurs : confitures, vinaigrettes, saucisses et barres granola.

Ils affichent généralement un prix comparable à celui des produits importés : biscuits, tofu, jus, pains et mets préparés.

Nous avons créé un panier d’épicerie réaliste comprenant des produits de tous les jours, consommés ou cuisinés régulièrement par les familles d’ici. Ce sont ensuite plus de 350 000 données qui ont été compilées sur une période de six semaines, ce qui nous donne une photo représentative de la facture d’épicerie des ménages québécois.

DSylvain Charlebois, directeur scientifique, Laboratoire des sciences analytiques en agroalimentaire, Université Dalhousie

Mettre de la variété dans le panier

Manger local est largement associé aux récoltes saisonnières et aux fruits et légumes qui garnissent les étals à l’automne. Pourtant, il existe plus de 25 000 produits portant l’une des marques de certification d’Aliments du Québec ! « J’étais moi-même étonné de réaliser qu’il existe autant de produits locaux accessibles aux consommateurs », dit le DCharlebois. L’étude comparative s’est d’ailleurs penchée sur près d’une cinquantaine de catégories : les viandes et poissons, un éventail de produits laitiers, les pâtes et grains, les sauces et vinaigrettes, les boissons, et bien plus.

Nous ne réalisons pas toujours l’ampleur de tout ce qui se cultive, se prépare, se cuisine ou se transforme ici, au Québec. Des produits locaux, il est possible d’en trouver dans tous les rayons et à longueur d’année. C’est une grande richesse, mais c’est aussi une belle occasion de faire des découvertes étonnantes !

Isabelle Roy, directrice générale, Aliments du Québec

Transformation et savoir-faire

La transformation est un maillon essentiel de l’industrie bioalimentaire québécoise. Nos épiceries comptent environ 16 000 produits alimentaires identifiés avec la marque de certification « Aliments préparés au Québec », ce qui représente près de 60 % de tous les produits vérifiés par l’organisme. Bien que des ingrédients importés puissent parfois entrer dans leur transformation ou leur préparation, ces produits sont issus du savoir-faire québécois. Rappelez-vous que les entreprises de transformation d’ici respectent des standards de salubrité et de qualité parmi les plus stricts du monde, un gage de confiance pour les consommateurs.

Privilégier les aliments d’ici, c’est également choisir des aliments préparés au Québec. À travers ces produits, c’est tout notre savoir-faire qui s’exprime. Les entreprises de transformation québécoises ont en effet su développer des recettes et des méthodes distinctives qui contribuent à façonner notre identité alimentaire et la fierté de nos collectivités.

Isabelle Roy, directrice générale, Aliments du Québec

Manger local, c’est manger frais

Pour ce qui est des aliments frais, le produit local aura toujours une longueur d’avance sur celui qui doit parcourir des milliers de kilomètres avant d’arriver sur nos tables. C’est d’ailleurs pourquoi les aliments périssables d’ici ou faits ici se conservent plus longtemps, ce qui contribue à lutter contre le gaspillage alimentaire. Au-delà de la fraîcheur des aliments, quand il est question d’importation, les perturbations que connaît la chaîne d’approvisionnement depuis la pandémie ont aussi une influence sur le prix de notre panier d’épicerie.

Rien n’égale la qualité des produits frais d’ici. Un fruit, un légume cueilli à maturité sera toujours à l’apogée de sa saveur. C’est un privilège d’avoir accès à des produits d’une aussi grande qualité.

Isabelle Roy, directrice générale, Aliments du Québec

Faire rouler l’économie locale

La valeur des aliments se calcule bien au-delà du prix de vente d’un produit. « L’objectif n’est pas d’entraîner l’industrie agroalimentaire dans une course au rabais, dit Sylvain Charlebois. Notre analyse a montré que les entreprises d’ici sont compétitives par rapport à la concurrence étrangère. » Mettre les produits qu’elles cultivent, élèvent ou transforment dans notre panier d’épicerie, c’est encourager l’économie locale, soutenir la création d’emplois dans le secteur agroalimentaire et favoriser l’autonomie alimentaire de la province… tout ça sans que ça nous coûte forcément plus cher !

En savoir plus sur l’étude menée par l’Université Dalhousie