Auguste & Louis Condominiums — Phase 2 L’inspiration du projet en 5 questions

Au coin du boulevard René-Lévesque et de la rue Wolfe, tout près de l’ancienne tour de Radio-Canada, la construction de l’ambitieux projet immobilier Auguste & Louis va bon train. En réaction à l’immense succès de la première phase, le promoteur immobilier Groupe Devimco prépare une suite en vue d’une occupation en 2025. Discussion avec William Atkinson, directeur Architecture et Intelligence immobilière au Groupe Devimco, à propos de ce clin d’œil aux frères Lumière et à l’âge d’or du septième art, une création signée Provencher_Roy.

Q : Ce projet s’inscrit dans le chantier du Quartier des lumières. Qu’est-ce qui rend cet emplacement si unique ?

R : Le Vieux-Port de Montréal, le centre-ville et le Plateau-Mont-Royal se trouvent tout près. On est dans un secteur en pleine ébullition depuis un certain temps, avec la construction du CHUM (Centre hospitalier de l’Université de Montréal), le recouvrement de l’autoroute Ville-Marie et la proximité d’un nombre grandissant de commerces, de restaurants et de cafés. Ça se poursuit avec l’accès projeté aux berges. Enfin, à terme, toutes les rues dans l’axe est-ouest seront prolongées de façon à retisser la trame urbaine et à reconnecter le quartier.

Q : Comment ce nouveau bâtiment s’intègre-t-il à celui de la phase 1 ?

R : Ça va de soi, il faut un fil conducteur entre les deux. On reprend donc les mêmes jeux de retraits et de saillies que sur la façade. Les premiers étages de maçonnerie foncée s’agencent harmonieusement à l’image du quartier. En hauteur, le revêtement métallique clair réfléchit la lumière naturelle afin d’agrémenter l’expérience piétonne. Le clair-obscur représente un thème récurrent du projet. C’est un clin d’œil aux débuts du cinéma mis en architecture.

Q : Avec 253 condos sur 21 étages, cette deuxième tour d’Auguste & Louis sera plus haute que la précédente. Comment le bâtiment exploite-t-il cette verticalité ?

R : On dégage surtout des vues sur le fleuve, sur le Vieux-Port de Montréal et sur le mont Royal. Il y a peu d’endroits, surtout hors centre-ville, où c’est possible. Même les résidents du rez-de-chaussée en profitent, grâce à une terrasse sur le toit avec foyer et chaises Adirondack, parfaite pour regarder les feux d’artifice ou le coucher du soleil. C’est un coin sympathique bien ancré dans notre culture au Québec, où l’on aime se rassembler dans un esprit de chalet.

Q : Les quatre phases du projet entoureront une vaste cour intérieure végétalisée. Quelle est l’intention derrière cet aménagement ?

R : Celle d’offrir aux résidents une oasis de fraîcheur et de quiétude au cœur de la ville, à l’écart de la circulation et du train-train quotidien. Il y aura 3 000 m^⁠2 (32 000 pi^⁠2) de nature où venir se ressourcer et faire le plein d’énergie, entouré d’arbres et de végétaux. On a aussi veillé à ce que la cour bénéficie d’un maximum d’ensoleillement.

Q : Qu’est-ce que les autres aires communes du projet ont de particulier ?

R : D’abord, toutes les aires communes de la première phase — y compris la salle de sport, la terrasse sur le toit avec piscine extérieure, le chalet urbain et le coin barbecue avec espaces de détente — sont accessibles par l’ensemble des résidents. On a donc conçu des espaces un peu plus grands pour accueillir davantage de gens et offrir plus de variété.

En phase 2, le projet prévoit non seulement un potager urbain sur le toit, mais aussi une aire de préparation avec table, éclairage et pergola. Ce sera l’endroit parfait où organiser un atelier ou une conférence, ou encore improviser un souper entre voisins au moment des récoltes.

Enfin, le lounge intérieur avec plafond double hauteur intègre des espaces de travail collaboratif adaptés à la nouvelle réalité du télétravail. Les résidents ont accès à un lieu productif où s’installer avec leur ordinateur portable. Le luminaire, dont le design rappelle les perforations des pellicules de film, souligne subtilement l’histoire du cinéma.

Ces lieux sont naturellement propices aux rencontres et à l’esprit de voisinage, et ils aident les gens à se sentir bien chez eux. On crée ainsi des milieux de vie, des communautés.

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