Loin d’être une simple tendance, le tourisme responsable et durable gagne en importance, ici comme ailleurs sur la planète. C’est pourquoi le ministère du Tourisme du Québec en a fait l’une de ses grandes priorités, déployant un plan d’action structurant pour accompagner les acteurs de l’industrie dans la transition vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement, des communautés et des personnes. En bout de piste, c’est une orientation qui se révèle bénéfique pour l’ensemble du Québec.
Qu’est-ce qu’un XTRA?
XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs.
Un grand virage collectif
Avec son Plan d’action pour un tourisme responsable et durable 2020-2025, le gouvernement du Québec s’est engagé à stimuler les pratiques novatrices et durables dans le secteur touristique. L’enveloppe budgétaire de 30 millions de dollars allouée vise à soutenir dans cette transition l’ensemble des acteurs clés de l’industrie — partenaires régionaux et sectoriels, promoteurs de festivals et événements, entreprises et organismes subventionnés par le Ministère, etc. — et à établir des bases solides sur lesquelles le secteur pourra s’appuyer pour continuer d’évoluer dans les années à venir.
Les clientèles demandent d’avoir des hébergements, des activités et des attraits plus durables, de voyager plus lentement et de faire des expériences plus authentiques. Mais les personnes qui entrent dans l’industrie veulent la même chose, c’est-à-dire travailler pour des entreprises qui ont des valeurs compatibles avec les leurs et qui se préoccupent de leurs impacts environnemental et social. Il y a eu une espèce de synchronicité où tout le monde a compris que c’était impératif d’embrasser ce virage-là.
Caroline Proulx, ministre du Tourisme
Des retombées pour l’ensemble du Québec
Aux quatre coins de la province, les initiatives en tourisme responsable et durable prennent une multitude de formes.
Si, aux îles de la Madeleine, on met tout en œuvre pour protéger les berges et l’écosystème de l’archipel, dans le sud de la province, c’est la pérennité de l’enneigement des montagnes qui préoccupe les acteurs de l’industrie.
Pendant que, plus au nord, les pourvoiries travaillent de concert avec les Premières Nations pour développer des circuits touristiques lents et respectueux des communautés qui habitent le territoire, les organisateurs des grands événements et festivals qui animent les villes de la province mettent les bouchées doubles en matière d’écoresponsabilité.
CRÉDIT : CÔTE-NORD©TQ/M.LAPORTE
Économie circulaire, mobilité douce et transports durables, accessibilité universelle, protection de la biodiversité, adaptation aux changements climatiques, circuits courts… Si le tourisme de demain se profile sous plusieurs facettes qui vont au-delà de l’environnement, il a comme fil conducteur d’être bénéfique pour les communautés, les régions, les visiteurs, les travailleurs de l’industrie et les entreprises locales.
Pensons seulement à l’achat local. Pour nos régions, c’est la rétention pure et simple des dépenses touristiques dans les communautés, en plus de valoriser le savoir-faire et l’expertise des entreprises, producteurs et artisans, qui travaillent très fort pour offrir des produits et des expériences de qualité.
Caroline Proulx, ministre du Tourisme
Un Québec pour tous
L’organisme Kéroul veille depuis 1979 à améliorer l’accessibilité du tourisme et de la culture pour les personnes à capacité physique restreinte.
Grâce au service d’évaluation et de certification offert par Kéroul et au Programme d’accessibilité des établissements touristiques (PAET) du ministère du Tourisme, les entreprises touristiques du Québec peuvent offrir des aménagements sans obstacles et inclusifs à leurs clientèles. Les améliorations d’infrastructures et de services cotés « accessibles » par Kéroul servent aussi bien aux personnes en situation de handicap et aux jeunes familles qu’aux personnes âgées. Grâce à ses actions, Kéroul contribue à faire du Québec une destination touristique et culturelle attrayante et accueillante pour tous.
Accessibilité : des exemples à suivre
Sentier des cimes Laurentides
Saint-Faustin–Lac-Carré
CRÉDIT : DANIEL DESMARAIS
Cette nouvelle destination écotouristique nichée au cœur de la forêt laurentienne propose l’ascension d’une tour panoramique au moyen d’une passerelle de bois accessible par toutes les clientèles. Conçu pour permettre à tous de progresser à leur rythme, le parcours comporte des aires de repos et des sections sans inclinaison. Au sommet des 12 étages que compte la tour, une immersion spectaculaire dans la nature attend les visiteurs.
Parc régional de la rivière Gentilly
Sainte-Marie-de-Blandford
CRÉDIT : S. JUBINVILLE
La destination de plein air a mis sur pied plusieurs initiatives pour que tous ses usagers puissent profiter pleinement des lieux. Deux chalets adaptés ainsi qu’un sentier sans obstacles de 1,3 km facilitent l’accueil des personnes à mobilité réduite. Le prêt d’audioguides et la possibilité de profiter de trois équipements adaptés offrent à tous les usagers la chance de découvrir les lieux, qu’ils aient une déficience visuelle ou une mobilité restreinte.
Camping Aventure Mégantic
Frontenac
CRÉDIT : CAMPING AVENTURE MÉGANTIC
Ici, le prêt-à-camper Apodis offre une aventure cinq étoiles en nature, été comme hiver. Les lieux ont été entièrement pensés pour que tout le monde puisse profiter d’une escapade en plein air : aire de circulation dans chaque espace, lit et comptoir avec dégagement, salle de bain adaptée, douche sans seuil et porte-jardin donnant accès à une zone détente avec foyer surélevé.
Atelier Paré — ÉCONOMUSÉE® de la sculpture sur bois
Sainte-Anne-de-Beaupré
Accessible à tous, cet espace de création et d’interprétation offre aux visiteurs une chance unique d’observer le savoir-faire traditionnel des sculpteurs sur bois qui sont à l’œuvre sur place. Les visiteurs sont invités à aller à la rencontre des artistes, qui se feront un plaisir d’expliquer leur démarche artistique et de faire toucher et sentir le bois ainsi que la matière.