En plus d’embellir les bords de rue, les propriétés et les espaces verts​​​​, les arbres contribuent directement à la qualité de vie de la population. La Ville de Montréal reconnaît l’immense valeur de sa forêt urbaine, notamment pour faire face aux répercussions des changements climatiques, et s’est engagée à planter un demi-million d’arbres supplémentaires d’ici 2030. Voici pourquoi ce patrimoine naturel mérite d’être protégé avec autant d’effort.

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Les arbres font partie du paysage urbain et enrichissent le caractère identitaire des quartiers. Au même titre que la brique rouge, les escaliers en fer forgé et les toits en tuile d’argile propres à certains arrondissements, ils forment un bien collectif inestimable et contribuent au cachet de leur voisinage.

Un bouclier face aux changements climatiques

Cette richesse naturelle s’avère tout aussi précieuse pour la santé des citoyens et citoyennes, particulièrement lorsque se produisent des évènements météorologiques extrêmes.

Grâce à l’écran qu’ils font aux rayons du soleil et à la vapeur d’eau qu’ils émettent, les arbres abaissent la température ambiante et agissent comme une oasis de fraîcheur pendant les canicules. Leurs feuilles absorbent les polluants atmosphériques ​et captent les particules fines des épisodes de​​ ​smog urbain​, notamment celles​​ ​en provenance des incendies de forêt, ce qui diminue la prévalence des maladies cardiovasculaires et cardiorespiratoires. Enfin, leurs branches et leurs feuilles ralentissent le ruissellement de l’eau lors de fortes pluies et réduisent les risques d’inondation.

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  • PHOTO MATHIEU SPARKS, VILLE DE MONTRÉAL

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La forêt urbaine contribue même au mieux-être financier de la santé publique : une étude réalisée en 2018 estime en effet que les arbres engendrent des économies en soins de santé et en mortalité de l’ordre de 31 millions de dollars annuellement1. Une seconde étude rapporte que chaque dollar consacré à l’entretien de ce bien collectif en génère le double en bienfaits​ procurés à la population montréalaise​​​​​.

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L’engagement montréalais à protéger les arbres

De 2012 à 2022, la Ville de Montréal a investi 1​29​ millions de dollars pour le bien des arbres. Les plantations s’effectuent en priorité dans les secteurs qui sont plus sensibles que d’autres aux évènements météorologiques extrêmes; les endroits où les îlots de chaleur sont plus importants en font notamment partie. Ainsi, ce ne sont pas moins de 53 381 arbres qui ont été plantés au sein des arrondissements en 2022 seulement.

Or, les efforts de gestion de la forêt urbaine vont bien au-delà de la plantation et de l’entretien des arbres sur le domaine public. En effet, la Ville de Montréal exploite sa propre pépinière, où sont produites 235 espèces et variétés, de façon à diversifier et rendre plus résiliente sa forêt urbaine. Par ailleurs, elle surveille étroitement son indice canopée, soit l’étendue du couvert arboricole qui forme une voûte sur son territoire. Cet indice a d’ailleurs déjà surpassé l’objectif de 25 % — qui avait été ciblé pour 2025 pour l’agglomération — grâce aux efforts de Montréal.

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Nous sommes mobilisés pour accélérer la plantation d’arbres et d’arbustes sur le territoire, plus particulièrement dans les secteurs vulnérables où se trouvent les îlots de chaleur. Accroître notre forêt urbaine, c’est mieux adapter notre territoire aux changements climatiques. Tout le monde y gagne !

​Caroline Bourgeois, vice-présidente du comité exécutif de la Ville de Montréal, responsable des grands parcs, du Mont-Royal, des sports et loisirs, d’Espace pour la vie, du parc Jean-Drapeau et de l’Est de Montréal.

Des efforts importants de tout le monde

Préserver la forêt urbaine représente un défi de taille auquel chacun et chacune peut participer à sa façon. Deux fois l’an, la population montréalaise a l’occasion de se procurer des arbres à petit prix distribués par leurs écoquartiers grâce à la campagne Un arbre pour mon quartier et peut ainsi contribuer à verdir son milieu de vie.

Divers programmes d’aide sont également proposés pour contrer les répercussions de l’agrile du frêne. Les propriétaires peuvent demander gratuitement le traitement de leurs frênes en santé une fois tous les deux ans. En outre, une subvention existe pour réduire les frais d’abattage des frênes morts ou dépérissants. Leur remplacement clés en main, par un grand choix d’essences, est également offert gratuitement par la Ville.

Procurez-vous un arbre à moindre coût pour votre terrain dès la fin août Voici quoi faire si vous possédez un frêne

1. D. J. Nowak et coll., dans Urban Forestry & Urban Greening, 2018.