WSP Canada Portraits de génies : changer le monde, un chantier à la fois

En passant chaque jour devant le parlement du Canada, Yasmin Anderson rêvait de participer à la réhabilitation de ce bâtiment historique. En 2018, la jeune ingénieure a vu son vœu se réaliser lorsqu’elle s’est jointe à l’équipe de gestion de bâtiments à WSP et qu’elle y a rencontré une mentore, Caroline Couture-Trudel. Entretien avec deux passionnées sur des défis qui le sont tout autant.

Un monde de possibilités

Cumulant jusqu’à présent 15 ans de carrière à WSP, Caroline Couture-Trudel, gestionnaire principale de projet sous le leadership de Susan Vivian, directrice du projet, a pu profiter de nombreuses occasions de satisfaire sa curiosité naturelle sur la façon dont les choses sont construites.

Elle s’est d’abord envolée à Trinité-et-Tobago pour y ériger deux théâtres nationaux et rénover un grand hôtel. De retour au Québec, elle a participé à la construction du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) pendant trois ans, avant de relever un nouveau défi de taille : refaire à neuf l’échangeur Turcot tout en gérant l’inévitable casse-tête de la circulation.

Depuis cinq ans, elle supervise l’équipe de chefs de projet qui a pour mandat de soutenir l’équipe de conception de la réhabilitation du bâtiment principal du parlement du Canada, à Ottawa, et veille à ce que quelque 500 intervenantes et intervenants issus de 17 disciplines différentes fassent leur part du travail en respectant l’échéancier et le budget.

Tracer sa voie

C’est la perspective d’une carrière aussi passionnante que riche d’expériences qui a attiré Yasmin Anderson, ingénieure stagiaire à WSP. Si elle a aujourd’hui l’occasion de redonner vie au bâtiment historique qui abrite le Sénat du Canada, la Chambre des communes et la bibliothèque du Parlement aux côtés de Caroline Couture-Trudel, c’est en partie parce que l’ingénieure chevronnée l’a guidée vers la bonne voie.

Une culture d’entreprise bienveillante

Dans un monde d’échéanciers serrés et d’attentes élevées pour la réalisation de projets d’envergure comme celui du parlement, pouvoir s’épanouir dans un milieu professionnel bienveillant devient d’autant plus important. Chacune et chacun y trouve son compte en fonction de sa réalité.

Pour Caroline Couture-Trudel, les mesures de conciliation travail-famille ont une immense valeur. Avoir la liberté de travailler de la maison ou du bureau — parfois à des heures atypiques — s’avère en effet bien pratique pour cette mère de deux enfants. D’excellents avantages sociaux et l’accès à de précieuses ressources d’aide bonifient le tout.

Yasmin Anderson souligne quant à elle la grande valeur de la formation continue du côté de WSP. Dîners-causeries, ateliers, conférences : voilà autant d’occasions d’apprendre auprès de sommités mondiales en matière de bâtiment, d’énergie, d’environnement ou de transports.

Enrichir le quotidien de tout le monde

Chaque décision dans chaque projet représente une occasion d’améliorer le quotidien des gens ainsi que le sort de la planète.

Après cinq années de reconstruction, la circulation est aujourd’hui bien plus fluide en empruntant l’échangeur Turcot. Le CHUM offre un environnement moderne et lumineux où recevoir des soins de santé. Quant au parlement du Canada, les travaux seront réalisés avec minutie pour rajeunir le riche caractère historique des lieux et réduire l’empreinte carbone des interventions. Un logiciel programmé par Yasmin Anderson aide notamment à récupérer les poutres d’acier existantes et à en évaluer le potentiel de réutilisation ailleurs sur le chantier.

Un pont entre les générations

Les deux femmes entretiennent une grande complicité et apprennent continuellement l’une de l’autre. Au sein d’un milieu de travail et d’une profession qui valorisent l’analyse de chaque problème sous tous ses angles, le choc des générations s’avère une bonne chose. Lorsque les idées audacieuses de la jeunesse se frottent à l’expérience de l’âge, la magie opère.

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