Le copropriétaire de La Ferme centenaire Drouin assure que le site de L'écho d'un peuple survivra à la mort du mégaspectacle, annoncée lundi par ses administrateurs.

Le copropriétaire de La Ferme centenaire Drouin assure que le site de L'écho d'un peuple survivra à la mort du mégaspectacle, annoncée lundi par ses administrateurs.

" La ferme Drouin était là avant L'écho et nous serons encore là après ", déclare Denis Drouin.

Il ajoute que sa motivation initiale, dès son implication de la première heure en 2004, n'était point de s'enrichir.

" Nous avons fait un peu d'argent avec L'écho, mais rien d'énorme. Nous étions conscients des difficultés financières de l'organisme en raison des coûts associés à la production du mégaspectacle. Nous ne cherchions pas à se graisser la patte ", dit-il.

D'ailleurs, pour diminuer l'étau financier de L'écho, son frère Yves et lui ont contribué 100 000 $ pour la construction du chapiteau à l'entrée du site.

Revenus

En ce qui a trait aux revenus, il parvenait de différentes sources d'année en année.

Les copropriétaires ont encaissé les recettes générées au casse-croûte, ensuite celles accumulées par la vente de souper avant le spectacle à grand déploiement. Cette année, ils tiraient une somme pour la location et l'entretien de son terrain. Il s'agissait tous des revenus d'appoint.

Denis Drouin rappelle que la ferme bourdonne d'activités à l'année longue.

Si ce ne sont pas la cabane à sucre, les Fêtes de bureau et les ballades en traîneau à l'hiver, alors les camps d'été, les réceptions de noces, les visites scolaires, et diverses autres activités monopolisent le temps des Drouin. Il ne faut pas oublier non plus la première vocation de la ferme : l'agriculture.

" Il y a toujours beaucoup d'action à la ferme ", indique Denis Drouin.

À son avis, les dernières représentations de L'écho d'un peuple, cette semaine, ne laisseront personne indifférent.

" L'émotion sera à son apogée samedi. C'est certain ! En cinq ans, plusieurs liens importants se sont créés au sein de l'armée de bénévoles. C'est une grande famille de personnes fières et dévouées. C'est certain qu'il y aura un grand vide l'an prochain. "

jfdugas@ledroit.com