Les maires de la région de Montréal demandent au gouvernement du Québec d'augmenter sa taxe d'accise sur l'essence de 2 cents le litre, et éventuellement de 10 cents le litre, pour financer le développement des transports collectifs.

Seriez-vous d'accord avec une telle mesure ? Sinon, quel serait le meilleur moyen, selon vous, de financer le transport en commun ? Des péages ? Une augmentation des taxes foncières ? Une hausse des tarifs ?

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VOS COMMENTAIRES

Le maire de Montréal devrait augmenter les taxes foncières de sa ville et imposer une hausse des tarifs pour le transport de Montréal. La logique est que ce soit au citoyen de la ville de Montréal de payer pour le transport en commun. Ce n'est pas aux conducteurs et aux citoyens des autres villes de payer pour ce transport. Il faut aussi arrêter de demander au gouvernement d'augmenter la taxe sur l'essence. Nous payons assez à l'heure actuelle. Les citoyens ne sont pas des banques et ils en ont assez de payer pour les dépenses des maires qui ne savent pas gérer le budget de leur ville. - Claude Duchesne, retraité

Que le présent gouvernement récupère les argents versés en trop dans le secteur de la construction et il l'aura... son budget pour le transport en commun. - Guy Blondeau

Voici ce que je retiens depuis quelques années sur tout ce qui touche les dépenses publiques : Faire payer les autres. Ma solution: Faire payer les utilisateurs. - Michel Bastien

Pourquoi pas une vignette visible à se procurer pour accéder au centre-ville, payable annuellement à même nos plaques d'immatriculation. Évitez les péages et les hausses à tous les contribuables seulement aux usagers. - Dany Lessard, Québec

Je sais comment au moins aller chercher un peu plus de 1 million de dollars, qui pourrait être injecté dans le financement des transports en commun. Le premier moyen est de lui consacrer les 750 000 $ versés à l'inutile et parasite lieutenant-gouverneur du Québec. Le deuxième moyen est de consacrer aux transports en commun les 300 000 $ que la Ville de Québec est prête à gaspiller pour redéfinir son image. Le nombre de cas farfelus où les gouvernements dilapident les fonds publics pour des niaiseries est tellement élevé, que tous les mentionner ici nécessiterait trop d'espace. - Pierre Desrosiers, Montréal

Ras la bulle de ces véhicules polluants qui crachent noir à chaque départ, transportant quelques personnes en périphérie de Montréal, en après-midi, qui coutent une fortune aux automobilistes en taxes. Soit, taxes municipales, scolaires, enregistrements de véhicules, stationnements, essence... et j'en passe. Sommes sollicités de partout pour ces gestionnaires (des transporteurs) qui ne peuvent gérer ces sommes débridés. Tout ce qu'ils trouvent dans leur chapeau; augmenter les taxes! Plus ils vont en recevoir, plus ils vont en dépenser... un peu plus pour les amis! Une spirale, un gouffre sans fin. Ajoutez à cela des crampons et le ridicule apparaît. Pendant ce temps, sans scrupules, ils augmentent les utilisateurs de 20, 30, pas assez 40%. Osés, ces gestionnaires, n'est-ce pas ? Où vont ces argents ? Pire que la construction qui coûte 40% de plus au Québec. Pendant ce temps, le bon peuple s'étourdit à travailler. Triste constat. - Claude Bouchard

Un impôt progressif en fonction de la distance du lieu de travail à tous ceux qui résident à plus de tant de kilomètres de leur lieu de travail. De cette manière, il devient clair que ce sont ceux qui utilisent davantage les infrastructures qui doivent payer les coûts de celles-ci. Si on prend en considération les coûts environnementaux de son utilisation, l'essence n'est pas assez chère. - Mathieu-Gilles Lanciault, Montréal

Il faudrait agir de concert avec les automobilistes et les usagers des transports en commun. L'augmentation de la taxe sur l'essence se justifie d'abord par le déficit annuel de la STM qui tourne autour de 40 millions, alors cela n'apporte pas d'argent fraispour améliorer le service. Je crois qu'en plus de la taxe sur l'essence, les réseaux de transport devraient augmenter le tarif mensuel de 5$, peu importe le type d'usager (tarifs étudiant, régulier et âge d'or). Je paie 135$ pour ma carte TRAM, alors si je peux me le permettre en tant qu'étudiant, bien des Montréalais peuvent se permettre une CAM à 75$. Cette mesure apportera non seulement de l'argent frais, mais permettra de financer des travaux pour redonner fière allure au réseau. Personne n'aime les stations laides, alors ces quelques millions en plus vont peut-être donner le goût à plus de gens d'utiliser les TEC. - Marcin Wozniak

Pour financer les transports en commun rien de plus simple: augmenter le prix du billet et celui de la carte mensuelle. Je n'ai pas le goût de payer un cent de plus pour l'essence, qui est déjà bien assez chère comme cela, pour financer un service inflexible et peu fiable. Que les Montréalais absorbent le prix de leurs transports. - Jean-François Gagnon

Pour financer les transports pourquoi ne pas identifier certaines stations de métro à des entreprises. On pourrait égayer les stations avec du multimédia entre autres et les stations deviendraient de vastes panneaux de publicité. Ça pourrait même devenir un attrait pour la ville, on n'a qu'à penser à tout l'attrait des publicités lors du SuperBowl qui sont souvent meilleures que le match lui-même. Tout le monde en parle avant et après. Montréal est reconnu pour sa créativité, son multimédia, son aspect créatif, alors pourquoi ne pas l'exploiter? Avec goût évidemment. Certaines stations sont tellement tristes que ça ne ferait qu'améliorer le tout. Avec l'argent fait en vendant la pub on pourrait réduire les coûts pour les usagers. Aussi, certaines compagnies de cartes de crédit pourraient donner accès au métro avec leur carte. Pourquoi aucun génie du marketing n'a jamais pensé à ça: «Votre carte xxxxxx vous donne droit à 10 passages par mois.» Soyons créatifs! - Andre Labelle

Comme ce sont les grandes villes qui crient famine, il serait normal que le déficit du transport en commun soit payé par les gens qui utilisent les services des grandes villes. Alors, pourquoi ne pas mettre des péages sur les ponts de ces grandes villes? On pourrait aussi taxer les stationnements. De cette façon, l'utilisateur deviendrait le payeur. La personne qui vit à l'extérieur et qui n'a pas à se rendre dans la grande ville n'a pas à payer pour un service qu'elle n'utilise pas. Comme l'a dit Jean Charon: un jour la ville a besoin de la campagne pour vivre, mais la campagne va continuer à vivre même s'il n'y a pas de ville. Peut-être que la ville vit au-dessus de ses moyens. - Jacques Cayer, Sainte-Ursule

Je suis un utilisateur des transports en commun. Je prends l'autobus pour me rendre au travail tous les jours. Je propose le concept utilisateur-payeur! Et par région en plus. Je suis de l'Outaouais et je ne suis pas d'accord de payer pour le métro de Montréal en payant 2 ¢ de plus pour mon essence. On augmente les tarifs en fonction de la demande. - Martin Larose

Je serais d'accord avec une hausse du coût de l'essence (2 ¢ puis 10 ¢, ou même plus) pour financer les transports en commun. - Frédérik Lavoie

Augmentons les tarifs! Je suis tanné de payer pour les autres! - Franco Lacriola

Il y quelque temps, ma ville annonçait une légère hausse des taxes foncières qui serait autour de 5%. Je me disais que ce n'était pas trop mal malgré tout; même si mes revenus n'augmentent que de 4/10e de 1%. J'ai fini par recevoir le compte. Oh! déception. Ma facture me fait subir une hausse de presque 13%. Pourquoi? On nous impose maintenant une taxe spéciale de cent trente dollars (130$) pour le transport en commun. De plus, on me refile le même montant pour chaque logement de ma propriété. Et là, le maire de Montréal demande une surtaxe sur l'essence qui pourrait aller jusqu'à 13 ¢ le litre. La ville de Montréal est mal administrée et beaucoup d'autres aussi. Les syndiqués sont trop gourmands. La STM et la Ville sont un gouffre sans fond, on ne réussira pas à le combler si on continue ainsi. Va-t-on cesser de toujours taper sur la tête des mêmes contribuables, les automobilistes. Pourquoi pas tous les contribuables? Ça pourrait être vu comme de la ségrégation... Ni moi, ni ma femme ne prenons le transport en commun et si tel était le cas, je devrais payer encore pour monter à bord. De ce fait, je paie donc pour les locataires, qui, eux non plus, ne prennent pas le transport en commun. J'ai une voiture à payer et à entretenir, mais personne ne m'a offert de partager les dépenses pour celle-ci.Mesdames et messieurs les élus, j'en ai ras le bol de payer pour les autres. Et je préconise le principe utilisateur-payeur. - Jacques Bélair. Sainte-Thérèse

Les sociétés de transport en commun sont des modèles de non-performance. Ils opèrent le même type de transport de personnes que des entreprises privées, mais le coût d'exploitation de ces sociétés est inacceptable. Que le gouvernement oblige ces sociétés à être performantes et nous pourrons peut-être penser ensuite à ajouter du financement. - Éric Breton

Je suis entièrement d'accord avec la taxe d'accise. Au Québec on veut tout avoir et ne rien payer. J'ai une voiture, et je l'utilise à 20% du temps, pour le reste, je prends le transport en commun. N'attendons pas encore 10 ans, car la pollution sera tellement élevée, que nous en paierons le triple du prix. Le transport en commun est le meilleur moyen pour contrer la pollution. Ayons une conscience planétaire et cessons d'être égoïstes. - Yvon Damato, Montréal

Le financement du transport en commun n'est qu'une facette du problème, l'autre est la réduction du nombre d'automobiles et l'augmentation la fluidité de la circulation. Car un autobus, même bien «financé», bloqué dans la circulation ne va pas aider à l'augmentation du nombre d'usagers du transport en commun. Je suggère donc que les actions suivantes: L'augmentation du coût des contraventions, spécialement le stationnement en double (camions de livraison), aux arrêts interdits, autres zones règlementés et pour les entraves à la circulation (bloquer les intersections, arrêts dépasser la ligne d'arrêt). Et ajout de frais supplémentaire de 25$ pour le transport en commun sur toutes les contraventions. Une diminution de nombre places de stationnement sur les rues, laisser 20 mètres de dégagement au coin des rues, pour faciliter la possibilité de tourner à gauche et à droite sans entraver la circulation des véhicules qui ne tournent pas. Ceci aurait en plus l'avantage d'avoir une meilleure vision au moment de s'engager dans une rue. L'augmentation du coût des parcomètres dans le centre-ville. La fermeture des stationnements sur des terrains vagues ou non aménagés au centre-ville. Le péage sur les ponts et/ou abonnements annuels pour automobiliste qui accède au centre-ville. Exemple du fast-track région de San Francisco. L'augmentation des zones nécessitant des vignettes de stationnement (SRRR) pour réduire le stationnement gratuit pour les non-résidents qui se rendent à leur travail. Une taxe spéciale sur l'immatriculation des camions de livraison en zone urbaine. Et possiblement une réduction des coûts des titres de transport mensuels et hebdomadaires pour inciter davantage les gens à utiliser le transport en commun. Une taxe carbone à l'immatriculation des véhicules en fonction de la quantité d'émanations émises. Vérification obligatoire des véhicules aux trois ans pour ajuster le taux d'émanation. Et pour finir, des corridors autobus, taxis (avec clients seulement) et covoiturage (deux et plus) permanents sur les grandes artères et autoroutes. - Michel Couture

Le financement des transports collectifs ne peut être envisagé que dans le cadre d'un plan de transport global dans lequel l'analyse aurait été impartiale et extrêmement poussée. Malheureusement, de nombreuses luttes intestines (entre la ville centre et celles de banlieue, entre le provincial et les municipalités, entre les différentes agences de transport, etc.) rendent cette perspective impossible. Toutefois, la hausse des tarifs des transports en commun doit maintenant être la dernière des options à envisager. Si l'on veut véritablement développer les transports en commun, d'autres types de revenus doivent être envisagés, comme effectivement une taxe sur l'essence ou des péages. Concernant le péage, il ne devrait pas viser les ponts, mais les autoroutes. Pourquoi quelqu'un qui habite à Brossard, par exemple, devrait payer pour se rendre à Montréal alors que quelqu'un qui habite dans le West Island serait exonéré... alors qu'il consomme davantage d'essence et pollue donc plus. De même, si l'on veut développer les transports en commun sur les longues distances, un péage sur les autoroutes serait bienvenu. Avec cet argent, on pourrait développer le train, qui fait pâle figure à l'heure actuelle. Une hausse des permis de conduire pourrait également être envisagée. Maintenant, il faut aussi que les transports en commun soient bien gérés. Et à la lecture de certains articles, on peut légitimement se poser des questions. Les métros et les autobus sont bondés et pourtant la STM vogue de déficit en déficit. En fait, on a l'impression que même bondé, un autobus ou un métro est déficitaire, ce qui peut paraître surprenant au premier abord. Mais pas tant que ça quand on se remémore les incroyables dépassements de coûts du Métro Laval, pour ne citer que ce projet, ou encore le niveau des salaires des chauffeurs (certains gagnent plus que le PDG!) ou des employés d'entretien. Les citoyens doivent-ils alors accepter les yeux fermés des hausses de taxes et des péages quand ils voient comment est ensuite utilisé leur argent? D'autres solutions qui permettraient de développer les transports en commun existent, comme par exemple multiplier les voies réservées aux bus sur les autoroutes. Cela ne couterait quasiment rien et inciterait beaucoup de gens à prendre le bus. Mais le gouvernement ne fait rien. Et pourquoi? Car hormis les Montréalais vivant en centre-ville, l'offre de transport en commun est tellement réduite que le reste de la population n'a pas le choix d'utiliser sa voiture. Ces gens votent et ne manqueront pas de sanctionner le gouvernement si celui-ci met une entrave à leur Liberté de circuler. En fait, l'avenir des transports en commun est une question politique. Il ne faut pas se voiler la face: quoi qu'on en dise, la majorité de la population est favorable à la voiture. Dès lors, il n'y a quasiment rien à espérer du gouvernement et ce n'est pas une surprise si rien n'est fait. - Christophe Tremblay, Candiac



C'est assez! Pourquoi ne pas tout simplement payer le coût exact pour le transport. J'en ai assez des taxes déguisées au profit de Montréal et de l'AMT qui ne sont même pas capables de faire une offre de service équilibrée sur la Rive-Sud: chicanes de maires, etc. Il serait temps de consacrer des ressources à la Rive-Sud qui a toujours été le parent pauvre des plans de transport. Si on n'a pas les moyens de s'offrir de tels services, on n'a qu'à les retirer. On fera du covoiturage. - Martin Vachon

C'est très décevant que les gouvernements fassent semblant d'écouter les citoyens que quand ils veulent augmenter les taxes et impôts pour nous faire avaler la pilule. Les taxes sur l'essence sont déjà trop élevées au Québec. Ces taxes ont été justifiées dans le passé par le besoin d'améliorer le transport en commun et l'état minable des routes. Une fois l'augmentation est passée et oubliée, les revenus générés sont utilisés à d'autres fins. Encore une fois, le gouvernement du Québec (ou bien les maires) nous revient avec cette idée d'augmenter la taxe d'accise de deux à 10 cents le litre. C'est la décision la plus facile à prendre par un gouvernement. Au lieu de faire le ménage dans les commissions publiques et la fonction publique pour réduire la taille de l'état. Prendre des décisions justes et équitables mais difficiles, obligerait le gouvernement à faire face aux groupes de pression organisés, comme les centrales syndicales. Tandis que le citoyen ordinaire va maugréer pour quelques semaines seulement. - Anwar Abilmouna, ingénieur

Payer, payer et encore payer! Mais y aura-t-il un réel changement en fin de compte ? Encore une hausse du prix de l'essence! Cette fois-ci, cela servira à régler les déficits chroniques des réseaux de transport collectifs jusqu'en 2020. Mais dites-moi: jusqu'où cela ira-t-il? Les réseaux de transports collectifs ont déjà prévu une augmentation de leurs tarifs de plus de 60%, décision énorme et choquante pour les usagers qui payent déjà grassement ces réseaux de transport pour leurs services offerts. Les fonds recueillis doivent servir à l'élaboration de nouveaux services, invisibles jusqu'à aujourd'hui. C'est à se demander où va tout cet argent. Prenez le transport en commun, qu'ils disaient! Si les prix de l'essence augmentent afin de financer le transport en commun, qui présentement reste à désirer, bientôt les gens ne se promèneront plus qu'en auto, car tous les usagers du transport en commun ne verront plus l'intérêt de ce dernier restant jusqu'alors économique, car il deviendra inabordable. Une hausse des tarifs de plus de 60% aurait dû pourtant pallier aux déficits et aussi servir à l'élaboration de nouveaux services. Pourquoi revenir se servir dans la poche des citoyens? Veulent-ils rénover le métro au complet et acheter de nouveaux autobus? Étant moi-même usager du transport en commun, je trouve que les frais ont augmenté de façon exponentielle et le gouvernement désire rajouter une couche par-dessus. Je n'ai rien contre, sauf qu'un moment donné, cet argent prélevé devrait donner des résultats et démontrer des changements notables. Malheureusement, pour un étudiant comme moi, je ne vois qu'un réseau du transport en commun qui est toujours resté le même, avec une tentative de changement bancal et d'une autre part une perte d'argent pouvant servir aux études universitaires. - Édouard Robert

Je ne sais pas quelle serait la solution idéale mais, selon moi, il faudrait analyser sérieusement les points suivants: est-ce que la structure actuelle répond bien aux besoins des utilisateurs avec entre autres l'Agence métropolitaine de transport, la Société de transport de Montréal, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) plus toutes les sociétés de transport des villes qui composent la CMM? J'en doute! Est-ce que ces structures sont devenues une place pour «parquer» ses amis et les amis de ses amis? Y-a-t-il un dédoublement de coûts entre ces différents intervenants? Est-ce qu'en éliminant certaines de ces structures on pourrait retrouver un certain équilibre budgétaire? Améliorer le service et les équipements? C'est beau de penser aux gouvernements, mais il ne faudrait pas oublier que l'argent sort toujours de la même poche! Est-ce qu'il faut mieux contrôler nos dépenses reliées au transport en commun, car il me semble qu'en aucun temps je n'ai entendu les mots «contrôle ou réduction de dépenses» depuis que les maires et autres responsables parlent de transport en commun. Il n'est question que d'augmenter les taxes par ci ou de les augmenter par là. Les usagers paient-ils un prix équitable pour les services auxquels ils ont accès? Si ce n'est pas le cas, il faudrait que les coûts qu'ils ont à débourser soient revus et corrigés en conséquence. Je dois par contre ajouter un bémol, car il faudrait, avant de même penser à augmenter les tarifs, que les dirigeants aient revu sérieusement les points ci-haut mentionnés. Il faudrait aussi qu'ils soient en mesure de bien assumer l'augmentation de la demande si le service est amélioré, ce qu'ils n'ont pas réussi à faire à venir à ce jour malgré les nombreuses structures en place. Combien d'usagers sont retournés à l'utilisation de leur voiture suite aux cafouillages et retards réguliers de l'ATM, par exemple? C'est beau de vouloir tout le temps augmenter les tarifs ou les taxes et de fouiller continuellement dans le portefeuille des autres quand ça ne balance plus, mais les contribuables ont eu à faire face à des suppressions de postes, de salaires ou d'heures travaillées afin que les compagnies pour lesquelles ils travaillent puissent passer à travers la crise que nous avons vécue et dont les effets ne sont toujours pas estompés. Montréal doit particulièrement faire attention si elle ne veut pas que l'exode de ses citoyens ne se poursuive en faveur des couronnes nord et sud. - Normand Jean, Montréal