Un conducteur ayant reçu un diagnostic de trouble neurocognitif léger et dont l’état de santé ne représente pas un risque pour la sécurité routière pourra conserver son permis de conduire, affirme la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).

Dans un communiqué émis mercredi, la SAAQ dit vouloir « apporter des précisions » quant à l’administration de ces dossiers à la suite de « divers questionnements soulevés au cours des dernières semaines ».

Depuis début novembre, une nouvelle directive entrée en vigueur à la SAAQ fait en sorte que les personnes atteintes de troubles neurocognitifs perdront maintenant automatiquement leur permis de conduire. Auparavant, cette décision prenait cette décision après un test routier.

« Dans les faits, une suspension sera appliquée dans certains cas, suivant les recommandations d’un professionnel de la santé, et ce, jusqu’à ce qu’un évaluateur de la SAAQ apprécie les compétences de conduite sur route ou qu’un ergothérapeute procède à une évaluation fonctionnelle des personnes concernées », indique la SAAQ, mercredi.

Plusieurs milliers de personnes

Ainsi, les personnes ayant reçu un diagnostic de trouble neurocognitif léger et dont l’état de santé ne représente pas un risque pour la sécurité routière pourront conserver leur permis, ajoute-t-on.

Plusieurs milliers de personnes ayant reçu un tel diagnostic détiennent un permis de conduire en ce moment selon les chiffres de la SAAQ. La société d’État dit suivre l’évolution de leur état de santé au moyen de rapports médicaux réalisés par des professionnels de la santé.

« Nous reconnaissons l’importance de la conduite comme facteur de qualité de vie et d’autonomie des Québécoises et des Québécois. C’est pourquoi il est important de bien accompagner les personnes atteintes d’un trouble neurocognitif », indique le président-directeur général de la SAAQ, Denis Marsolais.