Le géant médiatique Québecor ne portera pas en appel le jugement de la Cour supérieure du Québec qui a statué en février que le Conseil de presse peut rendre des décisions concernant tous les médias de la province, incluant ceux de Québecor.

C’est ce qu’a affirmé le Conseil de presse dans un communiqué sur son site internet jeudi après-midi.

« Le public pourra donc continuer de compter sur le Conseil de presse comme recours pour porter plainte s’il estime qu’un média de Québecor – ou tout autre média d’information du Québec – n’a pas respecté les normes déontologiques du journalisme telles que décrites dans le Guide de déontologie du Conseil de presse du Québec », précise le Conseil.

Québecor n’était pas libre immédiatement pour commenter cette annonce.

Rappelons que le 17 février dernier, la saga judiciaire qui opposait Québecor et le Conseil de presse depuis plus de dix ans s’est terminée en faveur de ce dernier.

La décision rendue par le juge Bernard Jolin avait rejeté les prétentions de Québecor qui cherchait notamment à se soustraire à la juridiction du Conseil de presse et réclamait des dommages à la suite de deux décisions défavorables rendues contre Le Journal de Montréal.

« Pour nous, c’est une grande victoire », avait indiqué en entrevue Pierre-Paul Noreau, président du Conseil de presse.

Le Conseil de presse est un organisme privé à but non lucratif créé en 1973 qui a pour but de préserver la liberté de la presse et de défendre le droit du public à une information de qualité. Il enquête sur des plaintes et rend des décisions basées sur un code de déontologie, en lien avec des produits journalistiques à travers la province.

(Re)lisez « Le Journal de Montréal et TVA perdent face au Conseil de presse »