Chaque dimanche, La Presse diffuse le contenu des As de l’info, une nouvelle plateforme numérique jeunesse entièrement consacrée à l’actualité quotidienne.

Un camion de pompier 100 % électrique !

Les camions d’incendie du Québec vont peut-être bientôt changer d’allure ! En mars, un camion entièrement électrique était de passage à Longueuil, près de Montréal. Plusieurs pompiers ont pu monter à bord. À ton tour de le découvrir… en photos !

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

L’autopompe Revolutionary Technology de Rosenbauer

On l’appelle l’autopompe Revolutionary Technology. Ce véhicule a été construit en Autriche, un pays européen, par le constructeur Rosenbauer.

L’absence d’un moteur à combustion permet d’être plus écologique, mais aussi de gagner de l’espace. Résultat : ce camion électrique est moins large et plus court qu’un camion de pompier traditionnel.

Plus petit… mais tout aussi rempli ! L’entreprise assure que ce camion transporte autant d’équipement que son équivalent fonctionnant au diesel. Avec seulement quatre roues, ce véhicule se faufile plus aisément dans la circulation, et peut tourner plus vite sur lui-même.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Le pompier Éric Chagnon prend place à bord du camion.

Sur la photo, on voit le pompier Éric Chagnon dans la cabine. L’intérieur du camion est assez spacieux pour servir de salle de réunion aux pompiers. Cela pourrait permettre d’éviter de déplacer un second véhicule servant de poste de commandement.

Autre point positif : le moteur électrique est si discret que les pompiers n’auront plus besoin d’élever la voix pour se parler. « C’est un peu déstabilisant, il n’y a presque pas de bruit ! », s’exclame Éric Chagnon. Évidemment, il restera toujours le fameux son de la sirène… pin-pon pin-pon !

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Tous les appareils et les équipements du camion fonctionnent à l’électricité.

Tous les appareils et les équipements du camion fonctionnent à l’électricité, y compris la pompe. La pompe à incendie sert à mettre l’eau sous pression, pour produire un jet puissant au bout du tuyau. Elle peut être contrôlée à distance par une tablette électronique.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Au Canada, une seule ville possède un camion de pompier comme celui-ci : Vancouver, dans la province de la Colombie-Britannique.

Pour éviter que le camion ne tombe en panne, il y a aussi une génératrice à bord. C’est une machine qui peut produire de l’électricité et recharger, au besoin, la batterie du véhicule. La génératrice est le seul équipement du camion qui fonctionne au diesel. Heureusement, les services d’incendie qui ont utilisé le camion en ont eu très rarement besoin !

Au Canada, il y a seulement la ville de Vancouver, en Colombie-Britannique, qui possède un camion de pompier comme celui-là. Deux autres villes en ont aussi commandé un : la ville de Victoria, elle aussi en Colombie-Britannique, et la ville de Brampton, en Ontario.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Un camion de pompier, bon pour éteindre les incendies et… pour l’environnement.

Tout au long de son passage au Québec, une trentaine de représentants de services d’incendie ont testé le camion. Ils devront ensuite décider s’ils veulent faire l’achat de ce camion électrique.

En tout cas, même si ce camion est rouge, il est aussi vert : c’est-à-dire bon pour l’environnement, car pas mal moins polluant !

D’après un article de Jean-Thomas Léveillé, La Presse

Pourquoi manifester

Tu as peut-être entendu parler des manifestations qui perturbent la France depuis des semaines. Mais au fait, ça sert à quoi, manifester ? Mélanie t’explique !

Noyades de migrants dans le Saint-Laurent : que s’est-il passé ?

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Huit personnes sont mortes noyées après le naufrage d’une embarcation transportant des migrants tentant d’atteindre les États-Unis en passant par le territoire mohawk d’Akwesasne.

Un évènement très triste s’est produit à la fin du mois de mars. À la frontière entre le Québec et les États-Unis, huit personnes se sont noyées dans le fleuve Saint-Laurent. On t’explique ce qui est arrivé.

Le drame s’est produit le 30 mars, à 130 km au sud-ouest de Montréal, soit à environ une heure et demie de route.

Les victimes ont été retrouvées dans des eaux qui font partie du territoire autochtone d’Akwesasne. Ce territoire est tellement grand qu’il s’étend à la fois au Canada et aux États-Unis. Les victimes étaient du côté canadien.

Lorsque la police autochtone mohawk a trouvé les victimes, plusieurs n’avaient pas de gilet de sauvetage.

Près des lieux, les policiers ont aussi trouvé un petit bateau qui sert normalement à la pêche. Il s’agit d’un bateau qui n’est donc pas adapté pour transporter autant de gens sur de grandes vagues.

Ce qu’on sait des victimes

Il y avait une famille de deux adultes et de deux enfants qui était originaire de Roumanie, en Europe. Il y avait aussi une famille originaire de l’Inde, en Asie, composée de quatre adultes.

Il y a une neuvième personne qui est toujours portée disparue. C’est un homme d’origine mohawk, qui vit à Akwesasne. Les recherches continuent pour le retrouver. La police a affirmé qu’il est lié au drame.

La police a confirmé que les huit victimes étaient des personnes migrantes, qui tentaient de se rendre aux États-Unis.

C’est quoi, un migrant ?

Selon l’Organisation des Nations unies, un migrant désigne toute personne qui a quitté son pays pour vivre dans un pays étranger, pendant plus d’une année, que ce soit volontaire ou involontaire.

Les raisons qui poussent des gens à migrer peuvent être très variées. Par exemple, il y a des personnes qui vont fuir une guerre ou une catastrophe naturelle, d’autres qui sont menacées dans leur pays à cause de leurs opinions ou qui partent à la recherche d’un meilleur travail.

Avec cette triste histoire, on a appris qu’il y a beaucoup de migrants qui utilisent le territoire d’Akwesasne pour franchir la frontière Canada–États-Unis de façon irrégulière, c’est-à-dire sans passer par la douane.

Éviter ces tragédies

Cet évènement bouleversant rappelle que de nombreuses personnes mettent leur vie en danger pour traverser des frontières. Ils le font souvent dans l’espoir d’un avenir meilleur, malgré tous les risques.

Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a d’ailleurs déclaré dimanche qu’« il faut tout faire pour éviter ces tragédies-là ».

Il a ajouté que le gouvernement encourage les personnes voulant se réfugier au Canada à le faire de « façon régulière », c’est-à-dire en passant par la douane ou en faisant des demandes officielles d’immigration.

L’actualité au quotidien

Penses-tu bien connaître l’actualité ? Viens faire notre quiz chaque dimanche sur le site des As de l’info pour le découvrir ! Tu pourras aussi y lire des nouvelles rédigées pour toi, les commenter, poser tes questions et participer à des sondages, des quiz et des concours ! Et reviens nous voir chaque dimanche sur le site de La Presse pour des actualités exclusives et plus. N’oublie pas que ta curiosité est un superpouvoir ! Les As de l’info sont une initiative des Coops de l’information.

Consultez le site des As de l’info
En savoir plus
  • 80
    Depuis le début de l’année, la police a intercepté 80 personnes qui tentaient d’entrer aux États-Unis à partir d’Akwesasne.
    Service de police mohawk d’Akwesasne