Les débardeurs du port de Québec ont majoritairement rejeté vendredi soir une proposition d’un médiateur pour mettre fin au lock-out.

Les travailleurs réunis en assemblée générale ont voté à 70 % contre l’offre qui a été jugée « insuffisante », a indiqué le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), dans un communiqué.

Ils sont 81 membres d’une section locale du SCFP, affilié à la FTQ.

« C’est un acte de foi, un geste très courageux, ainsi qu’un message à l’employeur qu’après 15 mois de lock-out, il ne peut y avoir de demi-entente. Les parties doivent retourner à la table de négociation et trouver un terrain d’entente qui satisfait les deux parties », a déclaré la conseillère syndicale au SCFP, Nina Laflamme.

Les débardeurs du port de Québec sont en lock-out depuis le 15 septembre 2022. Des négociations ont été entreprises en mai 2022 et la médiation a été demandée dès le mois suivant.

Le principal point en litige est les horaires de travail.

Le syndicat déplore le recours par l’employeur, la Société des arrimeurs de Québec, à des travailleurs de remplacement, soit des briseurs de grève, pour réaliser le travail pendant le conflit.