La Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) appelle la population à la vigilance en lien avec une nouvelle série de messages frauduleux promettant de faux remboursements aux usagers.

« Cher client. Nous avons remarqué un montant supplémentaire facturé dans votre dernière facture. Nous sommes en train de rectifier cette erreur en vous remboursant le montant excédentaire », lit-on dans un message texte envoyé à plusieurs Québécois dans les derniers jours.

La Presse a également reçu ce message. Les fraudeurs invitent alors le destinataire à cliquer sur un lien pour obtenir leur dû, afin de leur dérober des informations bancaires ou encore personnelles.

Sur X, mardi, la SAAQ a rappelé aux citoyens qui auraient reçu ce genre de sollicitation qu’il s’agit d’un message frauduleux. « Sachez que nous ne communiquons jamais avec nos clients par texto », a assuré l’organisme gouvernemental, en invitant les clients concernés à faire un signalement.

« Nos services de la sécurité informatique et des enquêtes sont informés de la situation et des démarches sont entreprises, notamment pour faire fermer le site malveillant », a précisé la SAAQ mardi par courriel, en ne se disant pas en mesure de déterminer combien de personnes ont été touchées par cette affaire.

Ce n’est par ailleurs pas la première fois que des arnaques utilisent l’image de la société d’assurance automobile. Celle-ci recommande de simplement supprimer le texto, sans jamais tenter d’y donner suite.

Récemment, l’an dernier, au moment où la SAAQ était plongée dans une crise numérique avec sa transition vers SAAQclic, des fraudeurs avaient également envoyé des messages en faisant miroiter un « crédit » disponible pour compenser les délais, les files d’attente et les problèmes techniques.

À la fin novembre, un sondage de la société de traitement des paiements Interac révélait que le vol d’identité est l’une des arnaques financières les plus courantes au Canada. Selon le rapport, 42 % des personnes interrogées ont déclaré avoir eu affaire à des escrocs se faisant passer pour des représentants d’institutions gouvernementales officielles.