Au cours de son premier mandat, Stephen Harper reconnaît avoir pris des décisions, comme l'exploitation des sables bitumineux en Alberta, avec lesquelles les Québécois n'étaient pas «tout à fait d'accord».

Cependant, le chef conservateur soutient qu'il a besoin de députés du Québec au sein de son gouvernement s'il est élu. En entrevue au Journal de Montréal, M. Harper a rappelé qu'au cours de son premier mandat, il a pris des décisions qui ont déplu aux Albertains.Le chef conservateur a également déclaré qu'il est «important» pour lui d'avoir des députés Québécois au sein de son cabinet, pour mieux exprimer les besoins de la province.

À l'approche du scrutin général, il croit que la période d'incertitude économique mondiale va inciter les Québécois à faire confiance au Parti conservateur plutôt qu'au Bloc québécois.

Alors qu'il courtise les électeurs de la province, M. Harper a louangé la patience des Québécois envers la qualité de son français, ajoutant qu'il fait des efforts depuis des années pour améliorer son français.