La Ville de Montréal veut mieux trier les gros rebuts que les citoyens envoient dans ses écocentres, afin de limiter la quantité de matière qu’elle envoie au dépotoir ou à l’incinération.

L’administration Plante a annoncé mercredi qu’elle démarrait un projet-pilote consistant notamment à démanteler les objets composés de plusieurs matières, afin que chacune d’entre elles soit valorisée. Une chaise de camping composée de métal et de textile, par exemple, était auparavant envoyée à l’enfouissement, alors que ces deux matières peuvent être utilisées autrement.

« C’est vraiment un test qu’on fait en ce moment à LaSalle afin de voir si on peut étendre ça », a indiqué Marie-Andrée Mauger, élue responsable de l’environnement au comité exécutif de Valérie Plante. « Le démantèlement des objets est vraiment important pour augmenter la quantité de matières qu’on détourne de l’enfouissement. »

Le projet-pilote inclut aussi un volet consacré au démantèlement des matelas, qui sont actuellement envoyés directement au dépotoir. La Ville de Montréal aimerait aussi mieux trier les rebuts de bois, afin que le bois d’œuvre de bonne qualité soit transformé en aggloméré plutôt que d’être brûlé.

En 2022, plus de 85 000 tonnes de matières résiduelles de toutes sortes ont été apportées dans les sept écocentres de la Ville de Montréal. « C’est l’équivalent de plus de 4000 autobus », indique la Ville.

Le projet-pilote coûte 130 000 $, dont 75 000 $ sont assumés par Recyc-Québec.