Une première victime serait à déplorer en lien avec la tempête de verglas de mercredi. Un sexagénaire est mort écrasé sous le poids d’une branche d’arbre alors qu’il s’affairait à l’arrière de sa résidence à Les Coteaux, en Montérégie.

Une enquête a été ouverte par la Sûreté du Québec (SQ), mais le corps policier indique d’ores et déjà qu’aucun élément criminel ne semble être en cause. Il s’agissait officiellement du premier décès à être enregistré par les autorités en lien avec le verglas tombé dans plusieurs régions de la province.

Vers 10 h 30, les autorités avaient d’abord été appelées à se rendre à l’arrière d’une résidence de la rue Principale, à Les Coteaux, de l’autre côté du fleuve Saint-Laurent, vis-à-vis Salaberry-de-Valleyfield, en Montérégie. Ils y ont trouvé le sexagénaire inconscient. Des manœuvres de réanimation ont été entamées, mais son décès a été constaté sur place.

Selon les premières informations disponibles, l’homme s’affairait à couper des branches à l’arrière de sa résidence lorsqu’il aurait été écrasé par le poids de l’une d’elles.

La SQ a tenu à rappeler l’importance de faire appel à des professionnels si certaines situations impliquent des manœuvres dangereuses. Rappelons qu’environ 15 à 25 mm de pluie verglaçante se sont abattus sur la région de la Montérégie jeudi.

Appels à la prudence

En conférence de presse, jeudi, le premier ministre François Legault a confirmé qu’un décès était survenu dans la région de Les Coteaux. « On a un homme qui est décédé en essayant de couper une branche. Il a reçu la branche, et il est malheureusement décédé », a-t-il dit, d’un ton solennel.

« On ne peut pas avoir une meilleure justification pour dire à tous les Québécois d’être prudents, que ce soit avec les branches ou les fils », a persisté M. Legault.

À l’instar d’Hydro-Québec et de sa PDG sortante, Sophie Brochu, le chef du gouvernement a par ailleurs réitéré les nombreux appels à la prudence à la population, implorant notamment les citoyens de s’éloigner des fils électriques, et de déplacer les véhicules se trouvant à proximité si possible.

Un mot d’ordre a été donné à la Sûreté du Québec et aux municipalités « afin de ne pas donner de contraventions » aux automobilistes qui déplaceraient leurs véhicules.