L’opération policière déclenchée en début d’après-midi à l’école secondaire Armand-Corbeil de Terrebonne est terminée, a annoncé le service de police intermunicipal de la région. Un individu a été arrêté.

« Le Service de police confirme que l’école secondaire Armand-Corbeil est sécurisée », ont annoncé les autorités à 14 h 30. « Il n’y a plus aucune menace pour les élèves ou pour le personnel de l’école. L’intervention a mené à l’arrestation d’un individu qui sera rencontré par notre bureau des enquêtes criminelles. »

Des intervenants sociaux sont sur place afin de rencontrer les élèves. « Ainsi, leur sortie se fera graduellement et pourrait donc prendre plus de temps qu’à l’habitude », avertissent les policiers.

Plus tôt, le Service de police avait annoncé être à la recherche d’un individu « potentiellement dangereux qui pourrait se trouver à l’intérieur de l’école ». « Une mesure de confinement “ code noir ” a été déclenchée de façon préventive à la demande du Service de police afin d’optimiser les recherches. »

Selon les autorités, aucun coup de feu n’a été tiré et les élèves sont en sécurité. L’alerte a été donnée vers 13 h et les élèves ont été confinés dans les classes.

Le service de police dit travailler « de concert » avec le centre de services scolaire « afin d’informer et de rassurer les parents ».

Ceux-ci ont reçu un avis du Centre de services scolaire des Affluents les informant de la situation. « Merci de ne pas vous déplacer vers l’école et d’attendre les communications ultérieures qui vous seront acheminées par texto et courriel », est-il indiqué dans le message.

Des parents ont cependant décidé de se rendre sur place, confirme Marilyne Archambault, qui habite tout près de l’école. Plusieurs dizaines de parents inquiets se trouvent actuellement devant et derrière l’école et sont gardés à l’écart par les policiers et ambulanciers qui bloquent l’accès à l’immeuble. « Les policiers nous disent rien, mais on sait que s’il y avait eu des coups de feu, on ne pourrait pas se tenir aussi près de l’école sur le trottoir », nous a-t-elle dit au téléphone.

Mme Archambault dit ne pas avoir réussi à communiquer avec son fils, élève de deuxième secondaire. « Les élèves sont confinés et n’ont pas le droit de se servir de leur téléphone. »

« On nous dit qu’ils sont en sécurité », ajoute Mme Archambault. « Mais pour moi, mon fils sera en sécurité quand il sera chez lui. »