Les huit projets éoliens retenus par Hydro-Québec à la suite de son dernier appel d’offres lui fourniront de l’électricité à coût moyen de 7,8 cents, un prix qui n’inclut pas les coûts de transport et de distribution.

Hydro-Québec avait reçu 16 propositions totalisant 3034 mégawatts. La société d’État en a choisi 8, pour un total de 1550 mégawatts. Les projets retenus se situent pour la plupart au sud du Québec et ont été soumis par cinq promoteurs.

Deux projets de Boralex ont été retenus, pour un total de 350 mégawatts. Deux projets d’Innergex ont été choisis, pour un total de 400 mégawatts. Deux des propositions de Kruger Énergie ont aussi été choisies par Hydro-Québec, dont l’un en partenariat avec l’Alliance de l’est.

L’Alliance de l’est, qui avait fait six propositions à Hydro-Québec, en a vu deux retenues, avec deux partenaires, Invenergy et Kruger. Les deux projets totalisent 487 mégawatts.

Le projet de Pattern Renewable Holdings Canada ULC, qui regroupe notamment le Conseil des Abénakis d’Odanak et celui de Wôlinak, a aussi été retenu dans la MRC des Appalaches.

Les livraisons d’énergie sont attendues entre le 1er décembre 2027 et le 1er décembre 2029.

Ensemble, ces parcs éoliens généreront des investissements de 4 milliards dans les régions du Québec, a souligné l’Association québécoise des producteurs d’énergie renouvelable. « Les producteurs indépendants ont prouvé une nouvelle fois qu’ils sont prêts à répondre aux besoins d’Hydro-Québec, qui entend tripler la production éolienne en intégrant à son réseau des ajouts de plus de 10 000 MW d’ici 2035 », s’est félicité son président, Luiz Calzado.

Le prix obtenu par Hydro-Québec à la suite de cet appel d’offres est sensiblement supérieur à celui des appels d’offres précédents, qui tournait autour de 6 cents le kilowattheure. Le coût du capital a augmenté et les coûts de construction sont en hausse, avec comme résultat que les nouveaux approvisionnements d’Hydro-Québec coûtent plus cher.

Le contexte économique actuel fait en sorte que les coûts augmentent, a expliqué un porte-parole d’Hydro-Québec, Maxence Huard-Lefebvre.

« En effet, plusieurs paramètres économiques ont évolué depuis nos appels d’offres précédents, notamment le coût du capital, les coûts de construction et la pression sur la chaîne d’approvisionnement », souligne-t-il.

La société d’État estime que ses nouveaux approvisionnements coûteront en moyenne 11 cents le kilowattheure.

Avec La Presse Canadienne

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