(Ottawa) Même si les personnes âgées ont tendance à envisager de déménager dans des logements de moindre superficie à mesure qu’elles vieillissent, elles sont plusieurs à plutôt choisir de vieillir dans leur maison plutôt que de la mettre sur le marché, révèle un nouveau rapport de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

Le retour vers le marché locatif des plus récentes cohortes de ménages âgés est moins prononcé et plus tardif, a observé la SCHL.

Cela pourrait être attribuable à des facteurs comme le fait que les gens vivent plus longtemps, que les ménages disposent de plus d’argent que leurs prédécesseurs et dépendent moins des ventes de propriétés pour subvenir à leurs besoins, et que les propriétaires des centres urbains disposent d’un plus grand choix de logements.

Selon le document de la SCHL, les ménages d’aînés de Toronto et de Vancouver sont les plus susceptibles de migrer vers des copropriétés, tandis qu’à Montréal, ils préfèrent déménager vers des logements locatifs.

Alors que le Canada cherche à accroître l’offre de logements pour réduire les coûts, l’agence fédérale affirme que les solutions destinées aux personnes âgées pourraient miser sur des solutions qui s’appuient sur les unités existantes, en créant des logements accessoires ou des maisons sur ruelle.

La SCHL affirme que les décideurs politiques devraient surveiller les tendances au cours des prochaines décennies, pour voir si le vieillissement chez soi pourrait devenir plus populaire auprès des personnes âgées, ou si la récente augmentation des mises en chantier de logements locatifs dans diverses régions du pays encourage les ménages plus âgés à se tourner vers la location.