Le Chevrolet Silverado s’électrifie pour ouvrir un nouveau chapitre

Après plusieurs mois d’attente alimentée par des photos peu révélatrices, General Motors a finalement dévoilé le jeu de sa première camionnette entièrement électrique, le Chevrolet Silverado EV. Outillé de nombreuses avancées techniques et prenant sa batterie littéralement comme élément structurel, ce nouveau modèle est un pas de plus dans l’électrification d’une catégorie névralgique.

Mais, d’abord, impossible de ne pas dresser une comparaison directe entre ce Silverado EV et le Ford F-150 Lightning dont l’arrivée est imminente. Lors du coup d’envoi de sa mise en marché, au printemps 2023, ce nouveau venu dans le tout électrique cherchera à étaler tous ses atouts avec la livrée RST. Point culminant de la hiérarchie du Silverado EV, elle sera coûteuse à 119 948 $, en échange de nombreuses caractéristiques intrigantes.

PHOTO FOURNIE PAR GENERAL MOTORS

Le Chevrolet Silverado EV RST

Les quatre roues directionnelles sont l’une d’elles, tout comme une suspension pneumatique capable d’augmenter la garde au sol jusqu’à 5 cm. La puissance de cette version d’introduction est chiffrée à 660 ch et son couple à 780 lb-pi, tous produits de concert par deux moteurs électriques. C’est plus que le F-150 Lightning dans sa livrée la plus performante (563 ch et 775 lb-pi).

La capacité de remorquage des deux camionnettes est égale, soit 4534 kg pour le Chevrolet, alors que le F-150 pourra tracter jusqu’à 4536 kg. Le Silverado aura néanmoins une charge utile permise moindre de 590 kg en opposition à 816 kg lorsqu’on compare ces versions les plus équipées. Le Silverado RST avance également une autonomie nettement plus longue de 640 km, face aux 483 km du rival. L’argument qui rend la camionnette au nœud papillon encore plus convaincante demeure sa compatibilité avec des bornes de recharge de 350 kW, ce qui rendra l’opération beaucoup plus rapide que pour le F-150, limité à 150 kW.

PHOTO FOURNIE PAR GENERAL MOTORS

L’habitacle du Chevrolet Silverado EV RST

Notons qu’une version beaucoup moins chère arrivera au printemps 2024 avec un prix de départ de 54 748 $, une autonomie identique de 640 km et 510 ch de puissance.

Profiter de l’espace

À l’instar du F-150, ce Silverado EV aura droit à un coffre avant où l’on aura retrouvé un gros V8. La caisse arrière bénéficiera également d’une ouverture dans l’habitacle pour embarquer des objets plus longs. Chevrolet soutient qu’avec les dossiers des places arrière baissés et le panneau abaissé, la camionnette pourra étirer cette longueur totale jusqu’à 10 pi 10 po (3 m 8). On se souviendra que la camionnette Chevrolet Avalanche avait inauguré cette fonctionnalité au début des années 2000.

PHOTO FOURNIE PAR GENERAL MOTORS

L’ouverture derrière les sièges arrière permet d’augmenter la longueur de la caisse temporairement.

General Motors brossera évidemment un portrait plus complet des diverses déclinaisons offertes plus près de sa commercialisation, mais ce Silverado EV impressionne déjà avec des caractéristiques réellement révolutionnaires pour amadouer une clientèle traditionaliste.

Premier coup d’œil sur l’Equinox électrique

PHOTO FOURNIE PAR GENERAL MOTORS

Le Chevrolet Equinox EV

Chevrolet a aussi publié la semaine dernière les premiers clichés de son Equinox entièrement électrique qui sera visible dans les salles d’exposition des concessionnaires dès l’automne 2023. S’il arrive tardivement dans l’arène, il tentera de jouer l’argument de l’accessibilité avec un prix de départ de 35 000 $ et un design indéniablement futuriste.

Le Chrysler Airflow annonce l’entrée de Chrysler dans le tout-électrique

PHOTO FOURNIE PAR STELLANTIS

Le Chrysler Airflow Concept

Plusieurs donnaient Chrysler pour morte après la création de Stellantis il y a près d’un an. La marque n’allait nulle part avec une gamme de modèles vieillissante, laissée à l’abandon sans ligne directrice. On sait maintenant à quoi ressemblera cet avenir, qui se fera à coups de recharge plutôt qu’en se ravitaillant aux pompes.

La première d’une lignée de modèles électriques s’appellera Airflow. Les amateurs de voitures anciennes reconnaîtront sans doute ce nom employé par un modèle de la marque produit de 1934 à 1937. Incompris, il était révolutionnaire dans sa manière d’employer l’aérodynamisme.

PHOTO FOURNIE PAR STELLANTIS

Le Chrysler Airflow Concept

Certes, Stellantis avait peu d’éléments d’explications à fournir au sujet de la posture complète de cet Airflow, qui devrait logiquement s’inscrire dans le segment appelé à s’élargir des VUS compacts électriques. L’étude de style est mue par un duo de moteurs électriques de 150 kW, suggérant une puissance théorique totale de plus de 400 ch. On avance une autonomie estimée oscillant entre 563 et 644 km, d’après le constructeur.

PHOTO FOURNIE PAR STELLANTIS

L’habitacle du Chrysler Airflow Concept

Le tout est enveloppé d’une carrosserie élégante et relativement consensuelle dans son traitement, ce qui n’a rien de surprenant compte tenu de son positionnement. Il intègre aussi un nouveau système d’infodivertissement pouvant être continuellement mis à jour en nuage et dont les écrans tactiles occupent pratiquement l’entièreté de la planche de bord.

Aucun échéancier de production n’a été avancé pour le moment, mais il devrait logiquement arriver chez les concessionnaires en 2025, année ciblée par Chrysler pour la mise en marché de son premier modèle électrique. L’ensemble de la gamme fera le virage d’ici 2028.

La Mercedes-Benz Vision EQXX chasse les records d’autonomie

PHOTO FOURNIE PAR MERCEDES-BENZ

La Mercedes-Benz Vision EQXX

L’angoisse liée à l’autonomie électrique s’est quelque peu estompée ces dernières années grâce au développement de nouvelles technologies permettant de mieux gérer l’utilisation de l’énergie et de plus en emmagasiner. Cela n’empêche toutefois pas les constructeurs de poursuivre leur quête des kilomètres. Mercedes-Benz le démontre avec son prototype Vision EQXX.

Basant sa démarche sur une carrosserie qui perce l’air avec un coefficient de traînée de seulement 0,17 cx, cet exercice n’emploie qu’un seul moteur de 203 ch pour diminuer le plus possible la consommation d’électricité. L’efficience de ce dernier est manifeste, alors que 95 % de l’énergie ingérée est relayée aux roues.

On évalue ainsi que cette berline arrive à ne consommer que 10 kWh/km et peut atteindre plus de 1000 km sur une charge pleine en cycle européen (WLTP). Un chiffre donc plus optimiste que la méthode de mesure nord-américaine, mais qui demeure fort impressionnant.

PHOTO FOURNIE PAR MERCEDES-BENZ

La Mercedes-Benz Vision EQXX

Pour diminuer la masse à déplacer, les ingénieurs ont fait usage de plastiques renforcés par de la fibre de carbone et de la fibre de verre dans de nombreux composants. Des alliages d’aluminium sont aussi employés, permettant un poids total de 1750 kg, ce qui est à peine 100 kg de plus qu’une Chevrolet Bolt.

L’habitacle de la Vision EQXX est aussi confectionné avec certaines matières recyclées, autant dans les textiles que les plastiques.

Mercedes-Benz précise que de nombreuses technologies développement dans le cadre de ce programme pourront être transposées à des véhicules de production. Il sera fort intéressant de voir de quelle manière cette initiative se déploiera durant les prochaines années.

Sony fait un pas de plus vers la production automobile

PHOTO FOURNIE PAR SONY

Le prototype Sony Vision-S 02

Le fabricant bien connu de produits électroniques Sony a dévoilé au Consumer Electronics Show (CES) un deuxième prototype de véhicule électrique, confirmant son intérêt de percer le marché automobile.

Deux ans après avoir dévoilé dans le cadre du même évènement une berline électrique, cette fois on a eu droit à la première sortie d’un VUS électrique nommé Vision-S 02. Tablant sur des dimensions légèrement plus généreuses que celles du Tesla Model Y, il partage un profil semblable à celui du possible concurrent américain. Il pourra en outre recevoir sept passagers.

PHOTO FOURNIE PAR SONY

Le prototype Sony Vision-S 02

À l’instar de la plupart des joueurs basés sur des plateformes électriques, le Vision-S 02 aura à sa disposition deux moteurs électriques dont la puissance combinée atteint les 536 ch.

Sony étant Sony, l’accent est mis sur la technologie à bord avec une multitude d’écrans, appuyés par un point d’entrée internet 5G et des mises à jour en temps réel.

PHOTO FOURNIE PAR SONY

L’habitacle du prototype Sony Vision-S 02

Du même coup, Sony a précisé qu’il mettra sur pied au printemps une nouvelle filiale baptisée simplement Sony Mobility Inc., chose qui sous-entend la possibilité de la commercialisation prochaine de véhicules dans le portfolio du fabricant.