La minifourgonnette est, depuis son avènement au milieu des années 1980, le véhicule de prédilection pour nombre de familles. Ses portes coulissantes, ses places arrière spacieuses et ses rangements ingénieux lui assurent une longueur d’avance sur bien des VUS. L’Insurance Institute for Highway Safety (IIHS) s’est récemment attardé à la sécurité de leurs places arrière souvent employées pour trimballer la marmaille. Les résultats obtenus ont laissé les chercheurs pantois.

Aucune des quatre minifourgonnettes testées – Chrysler Pacifica, Honda Odyssey, Kia Carnival et Toyota Sienna – n’a eu un score qualifié de « bon » ou d’« acceptable » en ce qui concerne la protection des occupants arrière lors d’un test d’impact frontal partiel. Les conclusions de cette ronde de tests soulèvent de nouveau une disparité entre la protection des occupants avant et arrière. Tous les modèles reçoivent la meilleure note possible quant à la sécurité de ceux installés à l’avant lors de ce type d’impact.

L’IIHS précise que pour bien protéger les passagers arrière, une cellule de survie doit être maintenue autour d’eux pour limiter les blessures. L’autre élément essentiel concerne le comportement et le positionnement de la ceinture de sécurité. On déplore que ces ceintures mettent la vie des passagers en danger en causant des blessures au thorax en raison de la pression excessive qu’elles exercent ou de leur mauvais positionnement.

PHOTO FOURNIE PAR L’IIHS

Le mannequin s’est avancé nettement trop près du siège du conducteur lors du test d’impact de la Honda Odyssey, affirme l’IIHS.

Notons que les mannequins placés à l’arrière des véhicules lors de ces tests sont de la taille d’un enfant de 12 ans ou d’une « petite femme » pour rendre l’exercice plus réaliste. De tous les modèles, c’est l’Odyssey qui s’est classée bonne dernière avec une note « mauvaise » en raison du risque élevé de blessures au cou et à la tête. Souhaitons maintenant que les constructeurs apportent les correctifs nécessaires pour bien protéger les tout-petits.