Le distingué descripteur de sports au Réseau des sports (RDS), Pierre Houde, est un maniaque de bagnoles. Non seulement il couvre le hockey du Canadien sur les ondes de RDS, mais il touche également à la Formule 1 depuis de nombreuses années. Ce grand passionné ne s'est pas fait prier pour faire partager ses souvenirs, ses coups de coeur, sa voiture de rêve... et ses citrons!

LA VOITURE QUI A MARQUÉ SON ENFANCE

La voiture qui a marqué mon enfance est la Valiant de 1960. Elle était blanche avec l'intérieur rouge, comme celle qui apparaît sur la photo ci-jointe. Mon père l'a achetée usagée, mais elle était en parfaite condition et elle nous a rendu de précieux services pendant plusieurs années. Elle était considérée comme une « petite » voiture dans les standards de l'époque, nous nous entassions à cinq ou six parfois pour les randonnées en famille. C'est à bord de la Valiant que nous avons fait plusieurs de nos voyages vers Old Orchard et Cape Cod. Sur le plan technique, elle avait cela d'innovateur : elle était dotée d'une transmission « push button ». On actionnait un levier pour relâcher ou actionner le « park » et on choisissait par un bouton le « drive » ou le « reverse ». Une bonne idée... sur papier ! Ce n'était pas très fiable. Le moteur était cependant increvable sur cette voiture.

SA PREMIÈRE VOITURE

En 1977, j'avais acheté une Dodge Dart Swinger, deux portes, usagée, de 1972. La Dart faisait partie de la famille des Valiant, Duster et autres fabriquées par Chrysler. Elle était affreusement laide en termes de couleurs, un beige pâle avec un toit « rigide » de teinte différente. Là encore, le problème était la transmission, qui « glissait » constamment. Mais les moteurs six cylindres inclinés qu'on retrouvait dans ces voitures étaient aussi increvables que ceux dans les modèles des années 60. C'était une qualité primordiale pour un étudiant des HEC qui avait très peu d'argent, qui commençait à peine sa carrière radiophonique et qui allait se marier l'année suivante. Je n'avais même pas de radio dans cette voiture. J'avais acheté un petit appareil portatif que je plaçais sur le dessus du tableau de bord et qui se retrouvait par terre à chaque virage.

SA PIRE VOITURE

Ma pire voiture fut le tout premier véhicule neuf que je me suis offert : la Spirit d'American Motors. J'avais eu un certain coup de coeur pour ce petit coupé deux portes que je trouvais beaucoup plus attrayant que sa grande soeur, la Pacer. Dès mes premiers jours au volant de cette voiture, je rageais ! Le démarreur était une véritable farce, m'obligeant à faire d'innombrables visites chez le concessionnaire. Le moteur était déficient et on avait pratiquement peur de prendre la voiture pour aller dans les Laurentides, dans les côtes de la 15. La répartition de poids était affreuse, elle était dangereusement légère à l'arrière, qui voulait littéralement passer devant en virage en appui. Enfin, je ne sais pas trop pourquoi, mais je l'avais choisie bleu pâle. 

LA VOITURE DE SES RÊVES

Malgré mon amour pour le sport automobile et pour les voitures exotiques de haute performance, comme les Ferrari, Lamborghini et autres, je suis devenu plutôt adepte du raffinement technique et du confort au fil des dernières années. Ma voiture de rêve serait donc la Mercedes de Série S. Elle est à la fois luxueuse, douce, sécuritaire et extrêmement raffinée techniquement. On peut, si on veut, la conduire de façon sportive. Et elle offre une ambiance extrêmement apaisante à l'intérieur.

PHOTO TIRÉE DE WIKIPÉDIA

La Plymouth Valiant

PHOTO TIRÉE DE WIKIPÉDIA

La Dodge Dart Swinger