Le constructeur automobile japonais Toyota a passé un accord amiable pour solder un procès déterminant aux États-Unis sur une affaire d'accélérations involontaires, qui avait occasionné le rappel de quelque 9 millions de ses véhicules dans le monde à partir de fin 2009.

Ce procès, intitulé «Toyota Motors Corp., accélérations involontaires, pratiques commerciales et produits défectueux», et enregistré au tribunal de Santa Ana en Californie (ouest), regroupait des dizaines de plaintes qui avaient été déposées dans tout le pays.

«Les plaignants (...) et les accusés Toyota Motor Sales USA», aux côtés de diverses filiales américaines du constructeur, «indiquent que la plainte a été retirée et close» de manière permanente, indique un document enregistré au tribunal californien et daté de jeudi.

«Nous avons passé un accord à l'amiable sur ce cas», a confirmé une porte-parole, Céleste Migliore, jointe par l'AFP. Elle n'a pas précisé le montant de l'accord.

S'il y a déjà eu d'autres accords amiables sur des cas similaires dans d'autres États, c'est la première plainte d'ampleur nationale aux États-Unis, dans une affaire qui avait défrayé la chronique il y a trois ans et avait nui à la réputation de qualité du constructeur.

Ses ventes s'en étaient ressenties et cela avait contribué à lui faire perdre sa place de numéro un mondial de l'auto en 2011, retrouvée l'an dernier.

«C'est le premier cas de référence dans un procès collectif devant un tribunal fédéral» et donc d'ampleur nationale, a souligné Mme Migliore.