Lancée à un mauvais moment dans une catégorie inexistante, la Pacifica a de surcroît été présentée avec un habillage qui exigeait une facture plutôt salée. Rien pour aider sa cause auprès d'éventuels consommateurs. Même une campagne de publicité intensive et onéreuse n'a pas permis de créer de l'engouement pour cette familiale.

Malgré la présentation d'une version dépouillée moins cher, les ventes continuent à stagner. La direction de Chrysler s'apprête à lancer la serviette et à retirer définitivement du catalogue cette familiale nouveau genre. C'est dommage, car elle a de belles qualités.

Un aménagement original pour le temps Chrysler avait inventé la fourgonnette avec la fameuse Autobeaucoup. Le constructeur a probablement espéré répéter le même scénario avec la Pacifica. Au moment du lancement, on avait été impressionné par la qualité et le style de l'aménagement intérieur où sept passagers pouvaient s'installer. Combinaison d'une fourgonnette et d'une voiture, une nouvelle tendance voyait le jour. Les seules versions proposées étaient entièrement équipées, avec boiseries et cuir de grande qualité, système de navigation et lecteur DVD, bref, tout ce qu'il faut pour de longs trajets dans la plus grande quiétude. Ajoutons qu'au chapitre de l'insonorisation de l'habitacle, le résultat était impeccable.

Deux ou quatre roues motrices Le V6 de 3,8 litres continue d'équiper la version traction de la Pacifica. Il est efficace et peu gourmand et est accompagné d'une boîte à quatre rapports. Mais si votre utilisation commande la version à quatre roues motrices, votre voiture sera équipée du même quatre litres offert l'an dernier. Il est plus puissant, un atout important compte tenu de l'augmentation du poids total du véhicule dans cette configuration. Afin de maintenir une consommation d'essence raisonnable, les ingénieurs ont jumelé ce moteur à une boîte à six rapports. Le comportement général de la Pacifica est remarquable, mais cela n'a pas suffi à redonner un second souffle à cette Chrysler.