La IS est sûrement la japonaise qui se rapproche le plus des berlines allemandes. Elle n'a peut-être pas, à première vue, un style aussi flamboyant, mais il suffit de s'y attarder pour découvrir une foule de petits détails et soudainement s'en éprendre.

La voiture d'entrée de gamme à caractère sportif de Lexus a belle allure. Un capot plongeant qui nous amène vers une lunette arrière très inclinée, un ensemble réuni par une ceinture de caisse surélevée. Le tout se présente bien. La version survitaminée, qui arrivera plus tard en cours d'année, se distingue par son capot gonflé et ses grilles d'extraction d'air latérales qui s'effacent dans les bas de caisse. Un look beaucoup plus agressif, ce qui est plutôt inusité chez ce constructeur.

Un habitacle teuton L'utilisation de couleurs monochromes et un usage modéré de l'aluminium et du bois donnent à l'aménagement de l'habitacle une allure très germanique. L'ensemble est correct et composé de matériaux de qualité. En contrepartie, la ressemblance avec les voitures de la maison-mère, Toyota, est trop évidente. Une touche plus distinctive serait bienvenue. L'accès à bord est aussi restreint, tant à l'avant qu'à l'arrière, surtout pour les costauds. Pour le reste, la qualité Toyota est au rendez-vous.

Des performances supérieures Sur la route, la IS affiche toute sa personnalité. Elle est performante, même avec le moteur V6 de base, et agréable à conduire. Sa direction est précise et la suspension est bien calibrée, juste assez ferme en virage serré et suffisamment souple pour les longues randonnées. Les ingénieurs ont trouvé le bon équilibre afin d'offrir un produit renouvelé, tout en conservant les qualités sportives de base qui ont permis à la première génération de la voiture de connaître le succès. Nous n'avons pas pu faire l'essai jusqu'à présent de la version F, mais notre prise en main de la IS régulière laisse entrevoir des performances hors du commun de la F qui sera offerte en cours d'année.