La marque à l’ovale bleu débarque à Montréal entourée de tous ses modèles. Du nombre, la Mustang, une avant-première canadienne, sera de toute évidence la plus en vue. Cette septième génération arbore une plastique nouvelle, un habitacle redessiné et quelques évolutions techniques. Mieux encore, elle s’enrichit d’une déclinaison inédite : Dark Horse. Celle-ci s’anime d’un moteur V8 de 500 ch. Reste seulement à déterminer si cette puissance transmise aux seules roues arrière se fera par l’entremise d’une boîte manuelle ou automatique.

Pour coller à la route comme du velcro, cette Dark Horse bénéficie de la vaste expérience acquise des Mustang de compétition. Éléments suspenseurs, pneumatiques, freins, direction, aérodynamique, tout a été optimisé en fonction de la performance. Mais l’attrait de la Mustang ne se limite pas à cette livrée. Les déclinaisons GT (V8 de 480 ch) et 2,3 Ecoboost (316 ch) sont financièrement plus accessibles et offertes sous les traits d’un coupé ou d’un cabriolet. Cette dernière carrosserie se fait de plus en plus rare de nos jours.

PHOTO FOURNIE PAR FORD

Ford Bronco Raptor

Pour vivre le frisson sans être assis aussi près du sol, Ford présente la version Raptor du Bronco. Au même titre que la Mustang Dark Horse, le Bronco Raptor se destine à une clientèle pour qui la performance (au sens large du terme) fait foi de tout. Cet utilitaire s’anime d’un V6 suralimenté par deux turbocompresseurs (418 ch). Cette mécanique épouse exclusivement une boîte automatique à 10 rapports. Le Raptor se démarque aussi par sa suspension entièrement révisée, laquelle offre suffisamment de débattement pour escalader les Rocheuses et des pneumatiques adaptés pour entreprendre pareille expédition. De plaques de protection additionnelles tatouent le soubassement du véhicule pour protéger adéquatement ses organes mécaniques.