Si certains froncent les sourcils en observant la guerre à la puissance que se livrent les constructeurs américains depuis de nombreuses années avec leurs muscle cars, le virage électrique ne ralentira vraisemblablement pas cette surenchère de chevaux. Ajoutez Alfa Romeo à la liste qui se fait de plus en plus longue de constructeurs qui veulent leur place au premier plan de la performance façon électrique.

Le président de l’illustre marque italienne, Jean-Philippe Imparato, a récemment confirmé que la prochaine génération de sa berline compacte Giulia sera électrique et offrira une version de 1000 ch métriques. C’est pratiquement le double de la cavalerie de la livrée Quadrifoglio de la génération actuelle dotée d’un V6 biturbo de 2,9 L et surtout, le chiffre égalise la puissance de l’extraordinaire Bugatti Veyron lors de son introduction en 2005. Les autres livrées de cette Giulia électrique auront 350 ch et 800 ch, selon le grand patron du constructeur. L’autonomie ciblée frisera le 700 km en cycle européen, d’après ce qu’a appris le magazine Autocar.

Pour appuyer l’alimentation en énergie, la voiture disposera d’une architecture électrique de 800 V. Le châssis modulaire électrique STLA assurera les bases de cette relance pour le moins spectaculaire qui est prévue pour 2025. En parallèle, Alfa Romeo prépare son retour dans le segment des berlines intermédiaires avec un nouveau modèle électrique disposant de la même mécanique. Nécessaire, sans doute pas, mais on ne peut que se réjouir de voir des plans du genre pour une marque si charismatique, mais dont l’avenir était compromis par sa faible popularité.