Ferrari a officié il y a quelques semaines le dévoilement d’une version décapotable de son coupé d’entrée de gamme Roma. Celui-ci prendra la place de la Portofino M et inaugurera le retour du toit souple auprès des œuvres découvrables de la marque au cheval cabré.

La Roma Spider fait ainsi l’impasse sur le complexe toit rigide de sa devancière pour un couvre-chef en tissu, une approche qui s’est généralisée dans une industrie à la chasse aux kilos. Premier toit du genre chez Ferrari depuis la 365 GTS4 1969, il peut se déployer en 13,5 s, et ce, à une vitesse maximale de 60 km/h. Pour éviter de trop décoiffer les occupants, un déflecteur rétractable logé derrière les dossiers arrière peut se déployer.

PHOTO FOURNIE PAR FERRARI

Cette Roma conserve sa beauté intrinsèque cultivée par ses belles proportions de coupé grand tourisme.

Évidemment, au-delà de ces considérations techniques, cette Roma conserve sa beauté intrinsèque cultivée par ses belles proportions de coupé grand tourisme. Pour appuyer dynamiquement ses lignes, le V8 de 3,9 L alimenté par deux turbocompresseurs demeure présent avec ses 612 ch en réserve. Une boîte à double embrayage à huit rapports s’assure d’envoyer le couple vers les roues arrière.

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L’habitacle de la Ferrari Roma Spider

Ferrari affirme qu’à peine 84 kg ont été ajoutés à la balance en comparaison à la carrosserie coupé et que le châssis demeure très rigide malgré l’absence de l’apport structurel du toit, sans avancer de chiffres à ce sujet. Souhaitons maintenant que ce dévoilement attire le temps doux du printemps.