Transports Canada a déclaré mardi que Hyundai Canada a plaidé coupable à six accusations criminelles en lien avec des délais trop long d’émission d’avis de rappel.

Aux yeux de Transports Canada, le constructeur avait enfreint la Loi sur la sécurité automobile en ne respectant pas le délai prescrit de 60 jours pour émettre un avis de rappel sur des campagnes lancées en 2020 et 2021. Toutes les accusations concernaient le dépassement de ce délai.

« Certains de ces rappels portaient sur les risques pour la sécurité liés aux incendies de véhicules, à la réduction des performances de freinage et à la perte soudaine de puissance du moteur », précise Transports Canada par voie de communiqué. Hyundai Canada devra ainsi payer 360 000 $ d’amende pour ces accusations.

« Avec le plaidoyer de culpabilité et l’amende de Hyundai, Transports Canada considère maintenant cette affaire réglée », a-t-on signifié. Le ministre fédéral des Transports, Omar Alghabra, a pour sa part trouvé « alarmant que Hyundai n’ait pas avisé les propriétaires de véhicules d’un rappel en temps opportun à six occasions différentes », ce qui a justifié les accusations selon lui.

Dans une déclaration qui nous a été transmise par courriel, Hyundai Canada a reconnu ne pas avoir toujours respecté « les exigences de calendrier précises indiquées dans la réglementation applicable dans un nombre limité de cas » lors de la pandémie de COVID-19.

Nous avons immédiatement corrigé la situation et assumé la responsabilité.

Extrait d’une déclaration de Hyundai Canada

Le constructeur tient en outre à rappeler que « tous les clients ont été informés des rappels et aucun incident relatif à la sécurité n’est survenu lié à cette situation ».