L’emblématique marque britannique Aston Martin a scellé la semaine dernière une entente avec le constructeur américain de véhicules électriques Lucid pour propulser ses futurs modèles électriques.

D’une valeur de 450 millions US (environ 596 millions CAN), ce contrat de motoriste est le premier décroché par Lucid, une marque dirigée par l’ancien ingénieur en chef de la Tesla Model S Peter Rawlinson. On précise que le constructeur fournira l’ensemble des composants du groupe propulseur, en plus de la batterie.

S’imposant comme un acteur important dans le paysage électrique depuis la mise en production de sa berline Air en 2021, Lucid s’y connaît en matière d’application électrique de haute performance. Grâce à ses trois moteurs, la version Sapphire de l’Air dispose de 1200 ch, assurant un 0-100 km/h autour des 2 s et une vitesse de pointe de 322 km/h.

Aston Martin aura toutefois droit à une disposition à deux moteurs boulonnée à sa nouvelle plateforme électrique modulable développée à l’interne. Le premier modèle électrique d’Aston Martin utilisera cette technologie dès 2025.

Entre-temps, Aston Martin précise qu’elle négociera son virage électrique progressivement avec le lancement en 2024 de son premier modèle hybride rechargeable, une supervoiture à moteur arrière central, la Valhalla. S’ensuivra en parallèle la proposition de mécaniques hybrides dans tous les modèles du constructeur d’ici 2026. Aston Martin cible l’électrification du « noyau de sa gamme » d’ici 2030, un plan appuyé par des investissements de 2 milliards de livres (environ 3 milliards CAN). Cela laisse la place logiquement à quelques modèles à moteurs thermiques à faible diffusion.

Mercedes-Benz agira aussi en parallèle à titre de motoriste sur les volets à moteurs thermiques et électriques d’Aston Martin. Avec de tels partenaires, le grand patron canadien Lawrence Stroll semble avoir frappé un grand coup pour assurer l’avenir d’une marque qui périclitait il n’y a pas si longtemps.