Les petites électriques ne sont pas légion. La Fiat 500e fait face aux Chevrolet Bolt, Mini Cooper SE et Mazda MX-30.

Chevrolet Bolt

Prix : à partir de 41 574 $

Forte d’une autonomie de près de 400 km et d’un prix attrayant (vu la nature et les performances de ce modèle), la Chevrolet Bolt avance des arguments très convaincants. L’américaine n’a pas un caractère aussi affirmé que celui de la 500e, mais son faible diamètre de braquage et ses dimensions compactes font de la Bolt un modèle d’agilité en ville. La Bolt installe ses occupants en position haute et ceux-ci, à l’arrière surtout, bénéficient d’une garde au toit impressionnante et d’un plancher plat, qui ajoutent à l’impression d’espace. En revanche, la finition est perfectible et la qualité des matériaux – pour un véhicule de ce prix – fait bon marché.

Mini Cooper SE

Prix : à partir de 48 190 $

PHOTO FOURNIE PAR MINI

Mini Cooper SE

Tout comme la 500e, la Cooper SE de Mini démontre que le passage au tout-électrique n’édulcore pas la bonne humeur et le plaisir de conduire. En raison de son autonomie limitée (183 km), la Cooper SE ne peut être la voiture principale du foyer. Relativement silencieuse, elle ne laisse entendre en ville que les pas caoutchoutés de ses pneumatiques et sur l’autoroute, que des bruissements aérodynamiques. Et quelques craquements aussi. Même électrifiée, c’est bien une Mini. Vive, pratiquement exempte de sensations d’inertie, et son moteur produit des accélérations vigoureuses et immédiates. Uniquement proposée en format trois portes, la Mini SE ne se destine pas aux familles. Tout comme la Fiat. À noter qu’une nouvelle génération sera bientôt dévoilée.

Mazda MX-30

Prix : à partir de 42 650 $

PHOTO FOURNIE PAR MAZDA

Mazda MX-30

Mazda défend la faible autonomie (160 km) affichée par le MX-30 en rappelant que l’immense majorité des acheteurs de véhicules « zéro émission » (86 %) dispose d’un véhicule traditionnel pour ses déplacements sur de longues distances. Cela n’a pas convaincu tout le monde. Mazda le retire cette année de son catalogue américain. Le MX-30 cherche donc à démontrer qu’il peut offrir un réel plaisir de conduire. Contre toute attente, ce bonheur ne se ressent pas à l’accélération qui, contrairement à bien des véhicules électriques, n’a rien de jubilatoire. Sa ligne légèrement torturée et ses portières à ouverture antagoniste pour accéder aux places arrière lui permettent de sortir du rang, mais les consommateurs souhaitaient plus. Beaucoup plus.