Offerte en différents modèles (de base, LX, LX Plus, LXi, Touring, et Limited), la Sebring avait droit à un large éventail de moteurs. La version de base était équipée d'un moteur à quatre cylindres de 2,4 litres et 150 chevaux. Bruyant et peu économe compte tenu de sa cylindrée, ce moteur était mal adapté à une voiture aussi lourde: il a d'ailleurs connu une faible diffusion.

Offerte en différents modèles (de base, LX, LX Plus, LXi, Touring, et Limited), la Sebring avait droit à un large éventail de moteurs. La version de base était équipée d'un moteur à quatre cylindres de 2,4 litres et 150 chevaux. Bruyant et peu économe compte tenu de sa cylindrée, ce moteur était mal adapté à une voiture aussi lourde: il a d'ailleurs connu une faible diffusion.

Même si le quatre cylindres était plus fiable que le V6 de 2,7 litres et 200 chevaux, ce dernier avait la faveur des acheteurs. Comme les deux moteurs ne sont pas au-dessus de tout soupçon, il est impératif avant d'acheter de faire inspecter le moteur et l'ensemble de la mécanique par un technicien qualifié. Les pièces à risque: le différentiel, la transmission, le climatiseur et la crémaillère.

Il est aussi important de vérifier la garantie sur le groupe motopropulseur puisqu'elle diffère d'une année à l'autre. Quant au modèle coupé, dont la carrière a pris fin après seulement un an de commercialisation chez nous, il était équipé d'un V6 de 3,0 litres et 198 chevaux. À l'exception de la décapotable GTC (2003-2004) et du coupé LXi (2001) qui pouvaient être équipés d'une boîte manuelle à cinq vitesses, tous les autres modèles et versions étaient associés à une boîte automatique à quatre rapports.

Sur route, la Sebring faisait preuve d'un comportement satisfaisant. Ses accélérations étaient franches (avec le V6) et le freinage était dans la moyenne. Comparativement aux intermédiaires japonaises ou allemandes, elle affichait un tempérament plus sous-vireur et les suspensions étaient instables sur mauvais revêtement. Somme toute, la Sebring était plus à l'aise sur les grands boulevards que sur les petites routes en lacets.

La Sebring, de 2001 à 2005, a misé sur une superbe carrosserie, tout en longueur, et une large calandre surmontée de l'imposant logo ailé de Chrysler. Par rapport à ses rivales, la Sebring se distinguait aussi par un habitacle spacieux et empreint de sobriété.

Pourvue de baquets en cuir, cette belle américaine savait traiter ses occupants avec soin. Et malgré la mauvaise réputation de Chrysler au chapitre de la finition, celle-ci était passable, rehaussée par des petits détails dont des cadrans à fond blanc style horlogerie. Bref, à l'exception de la qualité médiocre des garnitures et de certains plastiques du tableau de bord, la Sebring a toujours su représenter de façon honorable les américaines dans le créneau des voitures intermédiaires.