On ne chôme pas chez Buick. Un mois seulement après son premier bain de foule (salon de Los Angeles), la Regal se décline en version GS (Gran Sport) à Detroit. La direction de cette marque de la General Motors s'empresse de dire qu'il s'agit cependant d'un concept, «pour voir si une variante hautes performances de la Regal intéresserait le public».En d'autres mots, à vous de décider!

Flatteuse, la silhouette de ce «prototype» se reconnait, à l'avant, par ses entrées d'air en forme de canines apportent une touche d'agressivité indispensable à toute bonne sportive. Une assiette abaissée, une suspension pilotée baptisée IDCS (Interactive Drive Control System) avec trois choix de réglages et de grandes roues achèvent de transformer la sage berline en une véritable sprinteuse.

Dieu merci, les ingénieurs ne se sont pas arrêtés à l'esthétique. La mécanique de la Regal GS s'avère tout aussi travaillée que sa carrosserie. Le moteur est une évolution de l'Ecotec 2,0 litres. Suralimenté par un turbocompresseur, ce moteur quatre-cylindres délivre une puissance estimée à 255 chevaux et quelque 295 livres-pied de couple. Selon les essayeurs de la marque, cette athlétique Regal est en mesure d'atteindre les 100 km/h en près de 6 secondes. Pour transmettre cette force au sol, la Regal GS retient les services d'une boîte manuelle à six rapports d'origine japonaise (Aisin) d'une transmission intégrale Haldex (prise temporaire) avec différentiel arrière à glissement limité.

En outre, la Regal GS adopte un châssis «piloté électroniquement» baptisé IDCS (Interactive Drive Control System). Celui-ci permet de modifier les réglages de la suspension et de la boîte de vitesse, la réponse de l'accélérateur ainsi que la sensibilité de la direction. Trois modes sont offerts (normal, GS et Sport). Par ailleurs, la Regal GS est équipée d'un système de freinage Brembo.