Vous êtes nombreux à réagir aux textes que nous publions. Voici un éventail de commentaires que vous nous avez fait parvenir ces derniers jours.

Des caisses moins populaires

La Caisse est de moins en moins populaire ! Étant « membre » de la Caisse depuis 20 ans, je me désole de voir, au fil du temps, disparaître des services, des guichets, des points d’accès à la même vitesse, ou presque, que chez les autres banques « normales ». Desjardins perd de son âme un peu plus à chacune de ces coupes. Si on demandait aux membres de Desjardins s’ils accepteraient de recevoir une plus petite ristourne afin de préserver des guichets dans quelques villages éloignés, j’ose espérer qu’ils voteraient oui. Une civilisation doit être jugée sur comment elle traite ses aînés et, à mon avis, on est mal barrés !

Mario Milic, Châteauguay

Peau de chagrin

Les services diminuent comme une peau de chagrin pour notre village. On a fermé le comptoir, puis le guichet de Desjardins. Nous devons nous rendre au village voisin à une douzaine de kilomètres et on nous incite de plus en plus à nous rendre à la succursale à une trentaine de kilomètres pour rencontrer un conseiller, en plus de limiter les heures d’ouverture. On doit insister pour avoir un rendez-vous plus près de chez nous. Après ça, pour fermer ces points de services, ils ont le culot d’argumenter qu’il y a de moins en moins de clientèle qui s’y rend. Alphonse Desjardins doit se retourner dans sa tombe.

Marlen Bégin, Sainte-Germaine-Boulé

Lisez la chronique « Desjardins et nous »

Assainir l’immobilier

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

« Le fait que la rémunération des courtiers soit un pourcentage de la vente incite à la surenchère », estime Louise Passerini.

Le fait que la rémunération des courtiers soit un pourcentage de la vente incite à la surenchère. Ceux-ci font sensiblement le même travail, peu importe la propriété. Il faut assainir le domaine de l’immobilier, qui représente la plus grande dépense d’un citoyen et qui a des impacts à long terme sur le plan financier.

Louise Passerini, Brossard

Des tarifs de courtage fixes

Il me semble qu’une solution toute simple permettrait de régler bien des problèmes (au-delà de vendre soi-même sa maison, ce qui est tellement plus avantageux). Il faudrait simplement imposer des tarifs de courtage fixes plutôt qu’une rémunération au pourcentage de la valeur de vente de la propriété. J’aimerais bien que l’on m’explique en quoi vendre une maison de 750 000 $ demande plus de travail que de vendre une maison de 450 000 $. Ça nécessite vraiment une rémunération de 6000 $ de plus ? Poser la question, c’est y répondre.

Marc Desaulniers, Montréal

Lisez la chronique « Convaincs-moi… qu’on peut faire confiance à un courtier immobilier »

Ça n’arrivera pas à Gaza

Détruire le Hamas, oui. Tuer des milliers de Gazaouis, non. Comment atteindre le premier objectif sans anéantir Gaza ? Les combattants du Hamas doivent bien voir que s’amenuisent de jour en jour leurs chances de sortir vainqueurs de ce conflit. J’aimerais les voir sortir de leurs tunnels les mains en l’air. Ça n’arrivera pas, bien entendu, car ils se fichent du sort des civils déplacés, affamés et vivant entassés dans le sud de Gaza. Et Nétanyahou, ainsi que ses ministres de l’extrême droite, se fiche lui aussi du sort des Gazaouis, et des Palestiniens en général. C’est la quadrature du cercle.

Diane Parent, Ottawa

Lisez la chronique « À Gaza, chiffrer l’horreur »

Permettons aux mères de retourner au travail

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Un jugement de la Cour d’appel a accordé aux demandeurs d’asile le droit d’envoyer leurs enfants dans des garderies subventionnées.

Il est effectivement souhaitable que tous les parents du Québec aient accès aux garderies subventionnées pour leurs enfants, et d’autant plus ceux qui en arrachent économiquement. Mais pour que ce jugement ait un impact concret sur la vie des demandeuses d’asile, toujours faudrait-il qu’il y ait des places disponibles. On ne peut que constater que le gouvernement tarde à créer des places en CPE et j’aimerais bien comprendre pourquoi. Dans la grande région de Québec, on est en situation de pénurie de main-d’œuvre et beaucoup de jeunes mamans doivent retarder leur retour au travail, car elles ne trouvent pas de place en garderie pour leur poupon.

Christiane Roy, Québec

Lisez l’article « Garderies subventionnées : victoire pour les demandeurs d’asile »

Modération

Je suis nouvellement sexagénaire et la fin de mon existence occupe une place de plus en plus grande dans mes pensées. J’assiste impuissant au déclin cognitif de mon père de 89 ans et je ne m’imagine pas vivre ainsi. Je suis probablement plus actif physiquement que plusieurs, quoiqu’un peu trop attiré par tous ces aliments que l’on devrait éviter (charcuteries, fromage, croustilles et vin). Le travail du DMartin Juneau et d’autres auprès de la population fait son chemin, je crois. J’écoutais le DGaétan Barrette en entrevue récemment parler de sa perte de poids et de changements dans son quotidien et son exemple fut une inspiration, tout comme l’est votre point de vue, Mme David. Je crois que tout un chacun peut contribuer au mieux-être de ses proches par ses actions. Il faut toutefois éviter de tomber dans le zèle ou l’extrémisme alimentaire. Je vous félicite pour votre choix concernant l’alcool. Je suis moi-même dans ma 36e journée sans alcool, un défi que je me suis fixé pour trois mois. Je ne crois pas arrêter complètement après cette période, cependant je devrai mieux gérer mon rapport avec le plaisir de boire. La modération dans tout est un bon dicton !

Benoît Bernier, Boischatel

Lisez la chronique « Sommes-nous condamnés à vieillir malades ? »

Deux musées, deux approches

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

Le Musée d’art contemporain de Montréal

Il est intéressant de comparer l’approche de deux musées montréalais d’importance. La directrice du McCord Stewart, un musée autonome, parle ainsi : « On est dans un contexte inflationniste, on a une crise du logement. Je crois qu’il faut être vigilant par rapport aux préoccupations sociétales, faire nos devoirs et s’assurer que ce qu’on offre fait preuve d’une certaine sobriété », a indiqué Anne Eschapasse, qui dirige le musée McCord Stewart depuis avril 2023. La nouvelle présidente et cheffe de la direction de l’institution a été très sobre de détails sur le projet qui avait été annoncé en 2019, puis repoussé de cinq ans l’été dernier. « On est dans un contexte très différent, face à l’avant-pandémie. Il y a un vrai sujet d’acceptabilité sociale et je pense qu’on doit revoir le projet pour s’assurer qu’il est juste et pertinent et qu’il répond vraiment aux besoins. » Pour le MAC [une société d’État subventionnée par le ministère de la Culture et des Communications du Québec], on parle de 116 millions de dollars pour un agrandissement des salles d’exposition de seulement 28 % (La Presse, 20 septembre 2023). Est-ce que Québec ne devrait pas s’inspirer de l’approche du McCord, être prudent et peut-être repousser et repenser le projet ? À tout le moins, si Québec va de l’avant, il faudrait que l’espace des salles d’exposition soit augmenté de façon significative.

Guy Gauthier, Laval

Lisez l’article « Musée McCord Stewart : le projet d’agrandissement se fait attendre »