Parle-t-on du même Rick Perry qui s'est lancé pour la deuxième fois à la conquête de la Maison-Blanche en juin 2015 avant d'abandonner trois mois plus tard? La réponse est oui et non oups.

Selon un article publié aujourd'hui à la une du New York Times, un groupe de républicains à la fois influents et farouchement opposés à Donald Trump verraient d'un bon oeil le retour de l'ancien gouverneur du Texas dans la course à la présidence en tant que candidat indépendant si le promoteur immobilier réussissait à remporter l'investiture de leur parti.

Ils envisageraient aussi la candidature du sénateur d'Oklahoma Tom Coburn.

Mais avant d'en arriver là, ces républicains entendent orchestrer une campagne de 100 jours pour empêcher Trump de remporter les 1 237 délégués nécessaires pour être couronné à la convention républicaine de Cleveland.

Le Wisconsin, qui tiendra une primaire républicaine le 5 avril, occupera une place cruciale dans cette campagne. Le groupe conservateur Club for Growth prévoit y dépenser deux millions de dollars pour convaincre les électeurs locaux que Ted Cruz est le seul choix véritable pour stopper Trump.

La primaire du Wisconsin est le scrutin le plus important pour les républicains après ceux de mardi en Arizona et dans l'Utah. Trump est favori dans le premier de ces États, alors que Cruz l'est dans l'autre.

Bill Kristol, rédacteur en chef de l'hebdomadaire Weekly Standard, est l'un des stratèges qui oeuvrent au sein du groupe de conservateurs anti-Trump. Ceux qui suivent la politique américaine savent qu'il se trompe souvent.