George W. Bush ne se contentera pas de laisser à son successeur deux guerres et une crise économique. D'ici à son son départ de la Maison-Blanche, le 20 janvier prochain, le 43e président continuera à laisser son empreinte sur son pays, comme l'explique mon collègue de La Presse Nicolas Bérubé dans cet article dont je cite un extrait :

George W. Bush veut protéger les centrales au charbon et défendre les interrogateurs de Guantánamo. Il veut affaiblir les lois sur les produits toxiques et permettre aux fermes de déverser leurs déchets dans les cours d'eau.

Bref, Bush veut imposer - pour la dernière fois - le sceau de sa présidence sur la carte des États-Unis.

À moins de 60 jours de la fin de son mandat, on pourrait croire que le président sortant coule des jours paisibles à la Maison-Blanche. Rien n'est plus faux : Bush et son équipe travaillent depuis des semaines à changer les règles du gouvernement.

La méthode n'est pas nouvelle. Elle a même un nom : midnight regulations en raison du caractère secret des arrêtés rendus en fin de mandat.

«Tous les présidents veulent étendre leur influence, explique Anne Joseph O'Connell, professeure de droit à l'Université Berkeley. Ils ont une dernière chance d'imposer des changements, et ils sautent sur l'occasion pour utiliser leur pouvoir avant de plier bagage.»

(Photo AFP)