L'an dernier, le volume total négocié à la Bourse de Montréal était en forte augmentation, de 41,3% comparé à celui de 2005.Mercredi, l'institution financière, dont le symbole est MX, a précisé que 40,5 millions de titres ont été transigés au fil de l'année 2006, alors que l'activité dans les produits financiers dérivés canadiens «s'est avérée exceptionnelle».La Bourse de Montréal, le plus ancien marché financier du pays, calcule également, pour les cinq dernières années, une «croissance composée annuelle de 26%».Les deux principaux produits offerts à Montréal, le contrat à terme sur acceptations bancaires canadiennes de trois mois et le contrat à terme sur obligations du gouvernement du Canada de 10 ans, ont vu grimper leur volume de 50 et 64% respectivement, par rapport à celui de 2005.Un autre contrat à terme, celui basé sur l'indice S&P Canada 60, présentait aussi une croissance marquée du volume, soit 37% en un an. Quant aux options sur actions et sur ETF (exchange traded funds), leur volume gagnait 22%.La Bourse de Montréal est la seule Bourse canadienne spécialisée dans les produits dérivés financiers.En décembre dernier, la Bourse de Montréal a annoncé que ses actions seraient inscrites en Bourse en mars ou avril en procédant à une inscription à la cote sans placement.Le président et chef de la direction de la bourse, Luc Bertrand, avait affirmé que l'institution détenait amplement de liquidités pour se financer et n'avait pas besoin d'un premier appel public à l'épargne.J'ai sous les yeux le deuxième tome de la biographie inachevée que William Manchester a consacrée à Winston Churchill. Ça s'intitule Alone, et ça raconte notamment le courage et la lucidité de Churchill face aux agressions nazies de 1932 à 1940. Je suis allé chercher le livre dans ma bibliothèque en pensant à George W. Bush, qui défendra ce soir à la télévision l'envoi de renforts en Irak.

Comme le démontre le Washington Post dans cet article, le plan du président ira à l'encontre de l'opinion de ses généraux, qui lui ont déconseillé d'envoyer des effectifs militaires supplémentaires au beau milieu d'une guerre civile. La stratégie, qualifiée d'«escalade» par les démocrates, ira également à l'encontre de l'opinion majoritaire chez les Américains, qui souhaitent un désengagement militaire au pays de feu Saddam Hussein.

Bush croit-il vraiment à la possibilité d'une victoire en Irak ou tente-t-il seulement de repousser l'admission de la défaite au-delà de son deuxième mandat? Selon le sénateur démocrate Joe Biden, le vice-président Dick Cheney, un des principaux architectes de la guerre, reconnaît que l'Irak est déjà perdu (lire cet article). Si c'est vrai, Bush est vraiment seul. Au fil des ans, vous vous êtes formés une opinion sur son courage et sa lucidité.