Les États-Unis ont affirmé mercredi être toujours déterminés à rapatrier leur soldat passé en Corée du Nord, et ont invité à la « prudence » concernant des propos qui lui ont été attribués par Pyongyang.

Mardi, l’agence d’État nord-coréenne KCNA a confirmé pour la première fois la présence en Corée du Nord de Travis King et a affirmé que ce militaire américain noir avait fui vers le nord afin d’échapper « aux mauvais traitements et à la discrimination raciale dans l’armée américaine ».

« Nous invitons chacun à la prudence au vu de la source (de ces propos). C’est extrêmement important », a déclaré mercredi la porte-parole de Joe Biden, Karine Jean-Pierre.

Elle a assuré que la diffusion de ces commentaires attribués à Travis King « ne changeait rien. Nous voulons nous assurer qu’il rentre à la maison sain et sauf. »

Les États-Unis « ne peuvent pas confirmer les propos attribués au soldat King », avait déjà déclaré un porte-parole du département d’État américain.

Ce soldat devait rentrer aux États-Unis après avoir eu des ennuis avec la justice sud-coréenne, mais il a traversé la frontière avec le Nord le 18 juillet en se mêlant à un groupe de touristes qui visitait la zone démilitarisée séparant les deux Corée.

La priorité de la diplomatie américaine « est de ramener le soldat King chez lui, et nous travaillons via tous les canaux possibles pour réussir cela », a encore dit le porte-parole du département d’État.

Travis King, soldat de deuxième classe, sortait de prison en Corée du Sud après une rixe dans un bar et une altercation avec la police. Il devait retourner aux États-Unis pour faire face à des sanctions disciplinaires.