L’actualité bouge vite. Retour sur des évènements marquants de la semaine, histoire de vous faire une tête à temps pour vos soupers du week-end.

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

Selon plusieurs enseignants au secondaire, l’influenceur Andrew Tate a légitimé des discours offensants, voire violents, que les jeunes entendent de plus en plus en classe.

Le discours misogyne à l’école

Le discours d’influenceurs masculinistes, qui prônent notamment un retour aux rôles de genres traditionnels, se répand parmi les élèves des écoles du Québec. « Des affaires du genre “la place des femmes est à la maison” et “le féminisme, c’est un problème”. Il y a des élèves qui osent dire ce genre de choses là », a dit Yves Roy, enseignant en éthique et culture religieuse, à la journaliste Léa Carrier. Comment contrer ce discours dégradant et rétrograde ? Il faut ouvrir la discussion, estime l’autrice et réalisatrice Léa Clermont-Dion. Ce qui s’observe dans les écoles est, à ses yeux, le « symptôme d’une absence de dialogue sur ces enjeux ».

Lisez le dossier « Le discours misogyne entre à l’école » de Léa Carrier

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

Des grévistes manifestent devant l’école secondaire spécialisée Irénée-Lussier, à Montréal.

Grèves : qui sont les acteurs en place ?

Des centaines de milliers d’employés de l’État ont fait la grève cette semaine dans le cadre du renouvellement de leurs conditions de travail. Quelque 60 000 enseignants de Montréal ont même déclenché une grève générale illimitée pour faire pression sur le gouvernement québécois. Conséquence : beaucoup d’enfants ont accompagné leurs parents au travail cette semaine. Mais connaissez-vous bien les principaux acteurs de ce conflit, d’un côté comme de l’autre ? Louise Leduc présente le parcours, parfois étonnant, de cinq d’entre eux, en plus de celui du conciliateur Mathieu LeBrun, qui a été appelé en renfort pour trouver un terrain d’entente.

Lisez l’article « Les acteurs en place » de Louise Leduc

Une soirée avec les champions !

Le journaliste Nicholas Richard était à Hamilton dimanche dernier pour couvrir la victoire des Alouettes, les nouveaux champions de la Coupe Grey. Vous êtes nombreux devant vos écrans pour célébrer avec l’équipe montréalaise, que personne ne voyait là en début de saison. Or, notre collègue a eu accès au vestiaire de l’équipe après son triomphe in extremis. Les accolades avec la famille, les cigares, les cris de joie, le champagne qui coule à flots… la nuit a été pour le moins animée, comme vous le constaterez en lisant son truculent compte rendu, avec extraits vidéo à la clé.

Lisez l’article « Dans l’antre des champions » de Nicholas Richard

PHOTOMONTAGE LA PRESSE

La portion décoration est le poste budgétaire le plus facile à éliminer en 2023.

Célébrer sans se ruiner

Connaissez-vous « l’effet IKEA » ? C’est ce qui se produit lorsque quelque chose a plus de valeur en raison de l’effort déployé pour arriver au résultat. Cela pourrait être fort utile pour faire baisser la facture totale du temps des Fêtes. La journaliste Isabelle Dubé a déniché toutes sortes de trucs pour des célébrations à petit prix, sans lésiner sur le plaisir d’être ensemble. Un dossier qui alimentera sans aucun doute vos discussions en marge des préparatifs !

Lisez le dossier « Un joyeux Noël… sans dépenser » d’Isabelle Dubé

PHOTO GETTY IMAGES

Une seule plateforme pour héberger tout le contenu québécois ? Oubliez ça, explique notre chroniqueur.

Un Netflix québécois ? Pas si vite…

Pour faire rayonner notre culture, l’idée d’un Netflix québécois, réunissant les contenus de tous les diffuseurs d’ici, est évoquée de plus en plus souvent. Est-ce réaliste ? C’est mission impossible, croit Hugo Dumas, dans une chronique fort éclairante sur l’industrie (complexe !) de la télévision. Il évoque notamment une autre idée : celle d’offres groupées pour Club illico, l’Extra de Tou.tv et Crave. En ce week-end du « Vendredi fou », voilà une solution intéressante, souligne notre chroniqueur, pour mettre un peu plus d’argent dans nos poches et dans notre marché.

Lisez la chronique « Un Netflix québécois, mission impossible » d’Hugo Dumas