L’actualité bouge vite. Retour sur des évènements marquants de la semaine, histoire de vous faire une tête à temps pour vos soupers du week-end.

PHOTO JACQUES BOISSINOT, LA PRESSE CANADIENNE

La présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, à l’Assemblée nationale jeudi, au lendemain d’une nouvelle rencontre avec les représentants du Front commun

Complexe effeuillage

La négociation actuelle dans le secteur public ne laisse personne indifférent. On le constate d’ailleurs à vos nombreuses réactions aux textes qui portent sur le sujet. Mais dans les coulisses, comment fait-on pour rapprocher deux parties en apparence très campées sur leurs positions ? Les séances de négo sont parfois comparées à un strip-tease qui se fait derrière des portes closes, nous explique Judith Lachapelle, dans un texte fort éclairant sur l’art de la conciliation. À lire pour mieux comprendre la mécanique du compromis.

Lisez le texte « Comment se déshabiller sans craindre de se faire voler son linge » de Judith Lachapelle

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

Une maison est-elle un bon fonds de retraite ? Pas toujours…

Une maison, un fonds de retraite ?

« Achète-toi une maison : ce sera ton fonds de pension ! » Nous sommes nombreux à avoir reçu ce conseil au début de la vie adulte. Mais est-ce vraiment le cas ? La chroniqueuse Marie-Eve Fournier a posé la question. Et ses explications pourraient susciter de bonnes discussions… Car si une propriété peut en effet devenir un moyen d’épargner, encore faut-il souhaiter la vendre une fois à la retraite. Par la suite, l’achat d’un petit condo vient aussi bien souvent avec des droits de mutation, des taxes et des frais mensuels qui peuvent être élevés. La réalité peut donc être un peu plus complexe qu’anticipé, nous explique-t-elle.

Lisez la chronique « Une maison est rarement un fonds de pension » de Marie-Eve Fournier

PHOTO CHARLES KRUPA, ASSOCIATED PRESS

Le candidat républicain à la présidence Donald Trump salue la foule lors d’un rassemblement le mois dernier dans le New Hampshire.

Il faut parler de Donald…

L’ancien président Donald Trump a alimenté d’innombrables discussions depuis sa campagne victorieuse pour la présidence américaine, en 2016. Ses écarts de conduite en ont surpris, et enragé, plus d’un. À l’approche d’une nouvelle campagne présidentielle, toutefois, plus personne ne s’étonne de ses outrances. Au point que ses discours, truffés de propositions incendiaires, passent souvent inaperçus. Or, écrit Richard Hétu, des journalistes et des politiciens américains se méfient de cette « banalisation de la folie » de Trump. Il faut absolument parler davantage des propos de celui qui a récemment proposé d’abattre à vue les suspects de vol à l’étalage (!), disent-ils, afin que les Américains sachent vraiment qui est Donald Trump. Sans quoi le réveil pourrait être brutal au lendemain de la présidentielle de 2024…

Lisez le décryptage « Il faut parler (plus) de Donald Trump » de Richard Hétu

PHOTO INA FASSBENDER, AGENCE FRANCE-PRESSE

Une centrale électrique au lignite exploitée par le géant allemand de l’énergie RWE à Niederaussem, dans l’ouest de l’Allemagne

La « COP de la vérité »

Des milliers de délégués du monde entier (mais pas la présidente de la FTQ, Magali Picard !) sont réunis à Dubaï dans l’espoir de trouver un moyen de renverser la vapeur et de limiter, enfin, le réchauffement climatique. À la fin de l’année la plus chaude de l’histoire de l’humanité, la situation est plus inquiétante que jamais. Que faut-il espérer d’une conférence qui se tiendra dans l’un des États qui produisent le plus de pétrole sur la planète ? Il faut sans doute modérer ses attentes, mais le ministre canadien de l’Environnement, Steven Guilbeault, s’attend néanmoins à la signature d’un accord sur l’élimination progressive des énergies fossiles. Le journaliste Jean-Thomas Léveillé fait le point sur ce qui pourrait, ou pas, se régler à Dubaï d’ici le 12 décembre.

Lisez le dossier « Cap sur la COP » de Jean-Thomas Léveillé

PHOTO PAUL VERNON, ASSOCIATED PRESS

Josh Anderson, Joel Armia et Mike Matheson célèbrent un but en troisième période, mercredi, à Colombus. Le Tricolore a remporté ce soir-là par la marque de 4 à 2 le match qui l’opposait aux Blue Jackets.

Comment va le CH ?

Au quart de la saison, le Canadien, que la plupart des experts voyaient en fin de peloton, ne va ni vraiment bien ni vraiment mal. L’équipe se retrouve autour du 20e rang sur 32. Pas de quoi raviver les espoirs d’une participation aux séries de fin d’année. N’empêche, Mathias Brunet voit une certaine progression, chez quelques joueurs à tout le moins, malgré cette fiche très moyenne. Or, s’il y a un domaine où le CH peut vraiment faire mieux, constate Alexandre Pratt, c’est en désavantage numérique. L’équipe qui a accordé 22 buts à court d’un homme cette saison se classe au 27e rang de la ligue. Pour se reconstruire, l’équipe a besoin de compter des buts, écrit-il, mais elle doit aussi en bloquer davantage. C’est moins excitant, mais ça fait gagner des matchs !

Lisez l’article « Difficile de comparer à l’an dernier » de Mathias Brunet Lisez la chronique « Le Canadien aura aussi besoin de numéros 83 » d’Alexandre Pratt